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Lois du travail: le ministre Mohamed en présence des contre-propositions des syndicats

31 janvier 2013, 00:00

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Lois du travail: le ministre Mohamed en présence des contre-propositions des syndicats

La «Platform kont la loi travay anti-travayer» a soumis ses contre-propositions sur les amendements proposés aux deux lois du travail. Le ministre du Travail, Shakeel Mohamed devrait entamer des discussions avant la finalisation des projets de lois.

Shakeel Mohamed est en présence des contre-propositions sur les amendements de l’Employment Relations Act et de l’Employment Rights Act qu’il compte soumettre à l’Assemblée nationale. Le document a été soumis au début de la semaine par la «Plateform kont la loi travay anti-travayer» qui réunit plusieurs confédérations syndicales.

Parmi les propositions phares de la plate-forme: que le droit de référer un cas devant le tribunal d’arbitrage revienne unilatéralement à celui qui a déclaré litige.

«Il n’est pas logique qu’un syndicat ait à attendre l’accord de l’employeur avant de pouvoir se tourner vers le tribunal d’arbitrage. La loi, telle qu’elle est, nous prive du droit de réclamer justice», explique Jane Ragoo, un des dirigeants la plate-forme.

Dans les cas où l’employeur refuse de reconnaître un syndicat, les syndicalistes demandent à ce que les employés puissent quand même bénéficier de la représentation syndicale lors des négociations collectives.

La «Platform kont la loi travay» réclame aussi que la loi impose un délai maximal de 30 jours à la Cour industrielle pour qu’elle se prononce sur les cas qui lui sont référés.

«Dans certains cas, des employés sanctionnés attendent, depuis plusieurs années, un jugement de la Cour industrielle», poursuit la syndicaliste.

Dans le but de protéger les employés du licenciement abusif, les syndicalistes proposent la création d’«Portable Severance Allowance Fund». Ce fond sera géré par le gouvernement et alimenté par l’employeur sur une base d’un jour de salaire par mois pour chaque employé.

En ce qui concerne la suspension d’un employé qui comparait devant un comité disciplinaire, les syndicalistes sont d’avis que des preuves devraient être exigées auprès des employeurs démontrant la gravité de la faute de l’employé avant une suspension.