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L''Inde souhaite faire revivre l''Indian Ocean Rim dont Maurice fait partie

21 avril 2011, 00:00

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L''Inde souhaite faire revivre l''Indian Ocean Rim dont Maurice fait partie

L''''Inde souhaite utiliser sa présidence de l''Indian Ocean Rim Association for Regional  Cooperation (IORARC) qui débute en août prochain pour donner un nouveau souffle à cette organisation régionale dont Maurice fait partie.

La Grande péninsule estime que cette association est moribonde depuis sa création à Maurice en 1997 par défaut de convergence sur la politique étrangère entre les pays membres. Elle estime qu''il a manqué un véritable but à cette association qui se contente d''un échange académique.

L''Inde veut insuffler un « fresh thinking and a new plan of action » au sommet des chefs d''Etat qui aura lieu en août. L''absence d''un agenda précis pour l''organisation est ce qui a fait que l''intérêt des pays membres ait décliné et c''est précisément ce que l''Inde veut changer.

Les velléités de l''Inde qui souhaite devenir le « Big Brother » de la région océan Indien met sans doute en lumière sa volonté de donner un nouveau souffle et de devenir le principal animateur de l''IORARC.

Cette volonté de leader régional a, jusqu''ici, été contrainte par l''Australie et l''Afrique du Sud qui ne veulent pas se laisser faire. On l''a vu a lors du sommet de l''IORARC qui s''était déroulé à Maurice et où les discussions ont été plus que âpres sur le siège du secrétariat de l''association.

Selon un chercheur de l''Institut de géopolitique de l''Afrique du Sud, Francis Kornegay, la tentative de redonner vue à l''IORARC pourrait marcher dans une conjoncture où l''on voit beaucoup d''échanges entre l''Asie et l''Afrique. Le commerce entre l''Inde et les pays d''Afrique bordant l''Océan indien représente 40% du commerce extérieur total de l''Inde.

New Delhi est également concernée par le problème des pirates somaliens et la présence de plus en plus forte de la Chine dans la région et notamment en Afrique où elle a une influence certaine. A Maurice aussi, cette rivalité se fait voir avec le projet de zone industrielle chinois connu comme Jin Fei.