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Ligue des Champions : Marseille n''a rien hypothéqué

24 février 2011, 00:00

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Au terme d''''un 8e de finale aller de Ligue des Champions fermé, Marseille et Manchester United se sont séparés sur un résultat nul (0-0), mercredi soir au Vélodrome. Score finalement logique puisque les deux formations ne se sont jamais véritablement livrées.

Il faut dire que sans se montrer intraitable, Manchester United a fait parler son expérience. On a même longtemps - pour ne pas dire quasiment toujours - eu l''impression que le leader de Premier League jouait à son rythme, sans forcer. Ce fut le cas d''entrée de jeu. C''est d''ailleurs du pied droit de Fletcher qu''est partie la première banderille, bien stoppée par un Mandanda impeccable (9e).

Impeccable, van der Sar l''a également été tout au long de la soirée, même si ses interventions se comptent sur les doigts d''une main. Finalement, la "meilleure" occasion olympienne n''aura même pas débouché sur un tir cadré. Juste après la pause, alors que Marseille avait pris les choses en main et que Manchester United laissait le ballon aux Phocéens, Ayew s''est retrouvé en position favorable mais n''a pu trouver la cible (63e). C’était la dernière occasion d''un match fermé, pour ne pas dire ennuyeux. Le match retour aura lieu le  15 mars prochain, quand  les Marseillais se rendront à  à Old Trafford.

INTER MILAN - BAYERN MUNICH : 0-1

C’est à la 90e minute que Gomez surgissait de nulle part pour inscrire le but victorieux après un tir lointain de Robben repoussé par un Julio Cesar abandonné par sa défense (0-1, 90e). Un tout petit but pour une partie de haut vol entre deux équipes survoltées, un champion d''Europe bien décidé à justifier son titre et un finaliste revanchard. En l''absence de l''Argentin Diego Milito blessé, Samuel Eto''o s''est trouvé trop esseulé. Ses accélérations et sa technique ont donné des sueurs froides à la défense allemande. Et il n''aurait pas été scandaleux qu''il obtienne un penalty après une grosse faute de Tymoschuk (20e). Mais le Camerounais, malgré toute son envie et son engagement, a manqué de soutien dans la surface et s''est heurté à un très grand Thomas Kraft qui a repoussé ses tentatives (33e, 58e).

Le jeune portier aura été l''un des grands artisans du succès bavarois. Inexpérimenté à ce niveau ((européen), Kraft a sorti quelques arrêts de grande classe, notamment dans les toutes dernières minutes sur une frappe de la tête de Thiago Motta à bout portant (85e). Serein sur sa ligne, concentré et efficace dans ses interventions, il a rassuré sa défense, parfois vacillante. Et que dire du secteur offensif ! C’est surtout  l’entente de Franck Ribéry e avec un Arjen Robben intenable qui a fait mal.

Remuantes, les deux flèches munichoises ont symbolisé la domination du Bayern et la mainmise sur le ballon. Et c’est au moment où tout le monde, ou presque, croyait que l’on se dirigeait vers un nul vierge que Gomez a surgi de nulle part pour marquer le but de la victoire qui permet aux Munichois d’envisager le match retour avec plus de sérénité,  dans trois semaines à domicile.

(Source : Eurosport)