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Les ouvriers bangladais toujours dans le flou sur leur travail à l’île Maurice
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Les ouvriers bangladais toujours dans le flou sur leur travail à l’île Maurice
Ganny Joonas, consul honoraire du Bangladesh à Maurice, est confiant que le gouvernement va revoir sa décision concernant les ouvriers Bangladais. Ceux-ci sont menacés d’expulsion. Alors que le ministre de l’Industrie reconnaît qu’il y a un manque de main-d’œuvre à Maurice.
Mais pour le moment, le ministre de l’Industrie, Dharam Gokhool, reste sur la décision du gouvernement. Tous les ouvriers bangladais, au nombre de quelques milliers, retourneront dans leur pays le 31 décembre prochain. Toutefois, Dharam Gokhool dit travailler de concert avec le ministre du Travail, Jean-François Chaumière, pour trouver une solution.
Ganny Joonas, pour sa part, après une rencontre avec le ministre de l’Industrie, celui du Travail et des officiers du bureau du Premier ministre, maintient que les industriels locaux ont besoin des Bangladais. Il est confiant que le gouvernement prendra une décision qui sera en leur faveur.
Il lance toutefois un appel au gouvernement: «Si le gouvernement les renvoie, il faudra les indemniser… Il faut savoir remercier ces gens car ils ont aussi contribué à l’économie mauricienne. Ils sont contents de rentrer dans leur pays mais ils ne rentreront pas les poches vides.»
Du coté des industriels mauriciens, on assure qu’il faudra trouver d’autres ouvriers qui pourraient coûter plus chers si les Bangladais rentrent chez eux.
Ce secteur emploie des milliers de Bangladais. S’ils partent en décembre comme il est convenu par le gouvernement, il faudra donner le temps aux industriels pour trouver d’autres ouvriers.
Ahmed Parkar, président de la Mauritius Export Association, précise que si «le gouvernement a pris sa décision, les industriels, eux, ont aussi leur priorité.»
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