Publicité

Les explications de la SICOM attendues sur le rachat du bâtiment de Rakesh Gooljaury

21 janvier 2013, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Les explications de la SICOM attendues sur le rachat du bâtiment de Rakesh Gooljaury

<STRONG>Le rachat d’un bâtiment en construction&nbsp de Rakesh Gooljaury pour Rs 600 millions par la State Insurance Company (SICOM) soulève des questions. La compagnie d’assurance d’Etat pourrait s’expliquer aujourd’hui.&nbsp<BR><BR></STRONG><BR>On ne connaît pas encore tous les détails de l’affaire, mais selon le leader de l’opposition, Paul Bérenger, ça a tout l’air d’un nouveau scandale. La SICOM a acheté pour Rs 600 millions un bâtiment de Rakesh Gooljaury, encore en chantier, à Ebène selon la formule dite Vente en État Futur d’Achèvement (VEFA). Le fait que l’affaire ait été rendue publique a provoqué une réaction immédiate du côté de la SICOM . Celle-ci réunira ce lundi 21 janvier, son conseil d’administration. Un communiqué de presse pourrait être émis afin d’expliquer le pourquoi du rachat du bâtiment de Gooljaury.L’histoire remonte à 2009. <BR><BR>Rakesh Gooljaury, partenaire d’affaires de Nandanee Soornack et responsable du bungalow du Premier ministre à Roches-Noires, avait obtenu un terrain à bail à la Cybercité. C’était à travers sa compagnie Arushi Development Ltd. Le projet initial prévoyait des activités liées au secteur des TICs. Mais le promoteur semble incapable de mener à bien son projet. C’est alors qu’entre en jeu la SICOM. La compagnie d’assurance de l’État fait transférer le bail de Gooljaury à son nom et en donnant son accord pour acheter le bâtiment encore fantôme en Vente en État Futur d’Achèvement (VEFA).<BR><BR>C’est à la fin des travaux, prévue pour 2014, que la SICOM paiera les Rs 600 milions agréées si le bâtiment respecte tous les critères établis.Un membre de la direction de SICOM explique cependant à l’express qu’il s’agissait avant tout pour la SICOM de diversifier son portfolio d’investissement. « <EM>C’est une pratique courante à la SICOM d’investir dans l’immobilier. Une firme de consultants a travaillé sur le dossier et le prix par pied carré est meilleur qu’ailleurs</EM> », explique notre source.Toutefois, la SICOM ne sait pas encore à quoi servira le bâtiment, il pourrait devenir son nouveau quartier général ou encore être loué, comme le sera le nouveau bâtiment construit à Port-Louis, à côté du Jardin de la Compagnie