Publicité

Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne n’ouvrent pas les locaux de leurs ambassades au Yémen

4 janvier 2010, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

lexpress.mu | Toute l'actualité de l'île Maurice en temps réel.

Les ambassades américaine et britannique au Yémen demeurent fermées ce lundi 4 janvier, pour la deuxième journée consécutive, en raison de la menace d''''une attaque terroriste après l''attentat manqué contre un vol Amsterdam-Detroit le jour de Noël.

Les responsables des deux missions diplomatiques continuent d''évaluer la situation et prendront une décision sur une éventuelle prolongation de la fermeture mardi.

"L''ambassade est à nouveau fermée aujourd''hui. Nous continuons d''évaluer la situation en termes de sécurité", a déclaré un diplomate américain sous le sceau de l''anonymat.

La Grande-Bretagne a également annoncé que son ambassade demeurait fermée pour des raisons de sécurité, sans fournir de détails.

A Washington, un proche collaborateur du président Barack Obama a dit que les Etats-Unis disposent d''indications selon lesquelles Al Qaïda prépare un attentat contre un objectif à Sanaa, sans toutefois préciser de quel objectif il pouvait s''agir.
Al Qaïda a affirmé que la tentative d''attentat le jour de Noël contre un avion américain constituait une riposte à l''implication des Etats-Unis au Yémen et à leur soutien militaire au gouvernement yéménite qui a lancé une offensive contre le groupe islamiste.

L''ambassade d''Espagne a, elle, imposé des restrictions d''accès à ses locaux mais est restée ouverte et fonctionnait normalement dimanche, a indiqué le gouvernement espagnol.

Le journal El Mundo rapportait que la mission serait fermée au public lundi. Le Yémen a d''ores et déjà renforcé les mesures de sécurité sur ses côtes pour empêcher que des islamistes s''introduisent dans le pays en provenance de Somalie. Selon l''agence de presse officielle Sana, les autorités ont placé sous une surveillance 24 heures sur 24 des activistes d''Al Qaïda dans deux provinces du littoral après que des militants somaliens eurent affirmé être prêts à envoyer des renforts à Al Qaïda au Yémen.


(Reuters)