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Les employés de la CNT attendent beaucoup de leur nouveau directeur général

14 janvier 2010, 00:00

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Les employés de la CNT attendent beaucoup de leur nouveau directeur général

Robin Soonarane reprend les rênes de la Compagnie Nationale de Transport (CNT). Les employés de cette compagnie fondent énormément d’espoir en lui.

Un espoir qui a beaucoup de sens surtout après l’année tumultueuse que ces employés disent avoir vécu en 2009.
Lors d’une conférence de presse, en ce 14 janvier, à son siège, situé rue Ruisseau des Créoles, à Port-Louis, un des syndicats d’employés de la CNT, l’Union of Bus Industry Workers (UBIW) a tenu à souhaiter la bienvenue à Robin Soonarane.

«Nous félicitons M. Soonarane pour le poste qui lui a été alloué à la CNT. Nous savons que sa tâche en tant que directeur général (DG) ne sera pas facile. Nous sommes là pour le soutenir pour le meilleur et pour le pire. Mais, cela, à condition qu’il prône la transparence et qu’il renforce les relations industrielles», déclare Alain Kistnen, secrétaire général de l’UBIW.
Les quelque 1 800 employés de la CNT présents dans ce syndicat espèrent que le nouveau DG mettra très rapidement en place un plan de redressement pour la compagnie. «Dans l’intérêt des 3 000 employés de la CNT et de leurs familles», précisent-ils.

Et dans ce plan de redressement, il est primordial, selon l’UBIW, qu’y figure l’achat d’environ 150 nouveaux autobus.
«Notre flotte, qui compte au moins 525 autobus, se fait vieille. Il faut impérativement acquérir de nouveaux autobus», insiste Alain Kistnen.

A son avis, cela contribuera à raviver la confiance qu’a le public voyageur en la CNT. Cette confiance reposera aussi sur les actions du nouveau DG. Il devra bien faire office de pont entre la compagnie et le gouvernement.

De surcroît, l’UBIW souhaite que Robin Soonarane privilégie, avant de prendre des décisions qui influenceront l’avenir de la CNT, la consultation auprès des syndicats. Une fois de plus, au nom de transparence. Mais, également, pour que les dirigeants syndicaux puissent expliquer ces mesures aux employés.

Alain Kistnen cite le retrait de la CNT de trois dessertes fin 2009. Ces décisions ont suscité l’incompréhension et le mécontentement des employés de la compagnie. Car, aujourd’hui, soutient l’UBIW, les routes 176 (Flacq-Port-Louis), 5 (Quatre-Bornes-Chamarel) et récemment la 71 (Rempart-Port-Louis) sont desservis par des bus individuels. Un manque à gagner.

«La CNT doit toujours être le leader du transport. Le DG de la compagnie et le ministère du Transport devraient s’assurer que cela reste le cas»,  affirme le secrétaire général de l’UBIW.