Publicité

Les communications du passeur mort mènent à la saisie de Rs 1,8 m d’héroïne

17 mai 2011, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Les communications du passeur mort mènent à la saisie de Rs 1,8 m d’héroïne

La brigade antidrogue a décortiqué le téléphone portable d’Ernest Flanigan, l’ex-militaire sud-africain tué par une des quatorze capsules d’héroïne dissimulées dans son estomac. Le cellulaire a mené à deux habitants de Cité Kennedy.

Les communications du passeur sud-africain, Eugene Ernest Flanigan, retrouvé mort par overdose dans une villa à Flic-en-Flac le dimanche 10 avril dernier, ont fini par livrer leurs secrets. Les coordonnés d’un certain Francis Townsend, un habitant de Cité Kennedy, Quatre-Bornes, ayant été retrouvées sur son téléphone portable, la brigade antidrogue est vite remontée jusqu’au stock de Rs 1,8 million d’héroïne dissimulées chez son neveu, Curly Chavrimootoo, lui aussi domicilié dans le même quartier. 

Comme indiqué sur lexpress.mu le lundi 18 avril, dès que l’autopsie de l’ex-militaire de 50 ans, pratiquée par le Dr Sudesh Kumar Gungadin, a révélé qu’une des quatorze capsules de drogue dans son appareil digestif s’est rompue, une enquête a été ouverte pour retrouver ses contacts locaux. Son téléphone a ainsi été saisi et le dénommé Francis Townsend arrêté deux jours plus tard.

Fiché et déjà condamné à cinq ans de prison pour un délit de drogue, l’habitant de Cité Kennedy n’a pipé mot sur son réseau jusqu’ici. C’était sans compter l’équipe de l’inspecteur Ghoorun et du surintendant Ramasawmy qui est remonté jusqu’à son neveu, lui aussi connu des services de police.

Une perquisition à son domicile a permis de retrouver 120 grammes d’héroïne  soupçonnés d’avoir été transportés dans le pays par Eugene Ernest Flanigan. Ce dernier avait, dans son estomac, la valeur de Rs 18 millions de drogue, lorsqu’il a été autopsié.

Le passeur mort, sa jeune épouse et leur bébé se retrouvent à la Prison Centrale, à Beau-Bassin, en attendant que la brigade antidrogue boucle son enquête. Il ressort, en effet, que l’ex-militaire n’était pas à sa première visite dans l’île, ayant posé ses valises à Maurice en décembre après une virée dans différents pays de l’Afrique de l’Est.