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Les Beach Hawkers demandent la démission du directeur général de la Beach Authority

28 octobre 2010, 00:00

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Les Beach Hawkers demandent la démission du directeur général de la Beach Authority

Les membres de la Plateforme pour sauver les plages de Maurice, menés par George Ah-Yan (photo)  réclament la démission de Soobash Seeruthun, directeur général de la Beach Authority. Les protestataires ont effectué une marche pacifique, dans les rues de Port-Louis, ce jeudi 28 octobre.

«Nous réclamons la démission de Soubash Seeruthun. Nous condamnons l’injustice.», c’est ce que criaient les manifestants dans les rues de Port-Louis. Selon eux, le directeur général de la Beach Authority n’agirait pas dans la transparence.

Une lettre rédigée par Georges Ah-Yan, le porte-parole de la plateforme, soulignant les différents problèmes autour des décisions de l’autorité,  a été soumise au conseil de la Beach Authority pour que, ce qu’il appelle les «injustices» soient corrigées.

Selon la lettre, les marchands ambulants auraient été chassés par Soobash Seeruthun parce qu’ils dénonçaient les constructions «sauvages», qui se faisaient sur les plages.

 «Nous détenons un permis délivré par  la Beach Authority pour opérer sur les plages. Maintenant, cette autorité nous chasse de la plage et nous place loin du public. Comment allons-nous travailler? », lâche un des manifestants.

Plusieurs représentants syndicaux ont tenu à apporter leur soutien aux manifestants. Atma Shanto, président de la Confédération Syndicale de Gauche (CSG-Solidarité) affirme que les autorités devraient venir en aide à ces marchands.

Vina Dollah de Rezistans ek Alternativ a également participé à la manifestation. Elle affirme, pour sa part, que le gouvernement ne peut mettre en œuvre une politique qui entrave les droits des «petits travailleurs.  Il faut redéfinir le bien public, les plages ne doivent pas être privatisées», déclare-t-elle.

Soobash Seeruthun soutient, de son côté, qu’il agit en toute transparence. «Je n’ai jamais dit que les marchands ne devraient pas travailler. Je suis un exécutant et pas un décideur, c’est l’administration qui décide. J’ai empêché les marchands de glace d’opérer sur les plages à cause de la poussière et de la pollution sonore», affirme-t-il.

Les manifestants lancent un ultimatum aux autorités. «Si dans 15 jours rien n’est fait pour remédier à la situation, nous entamerons une série de meetings publics pour dénoncer cette persécution et finalement nous serons dans l’obligation d’entamer une grève de la faim illimitée devant la Beach Authority», affirme Georges Ah-Yan.