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Les ambulanciers prévoient une manifestation pour exprimer leur exaspération

6 août 2013, 14:05

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Les ambulanciers prévoient une manifestation pour exprimer leur exaspération
«Nous prendrons des mesures sérieuses si le gouvernement ne réagit pas», menace Haniff Peerun, du Mauritius Labour Congress (MLC). Ce syndicat a alerté sur les conditions de travail des ambulanciers lors d’un point de presse, ce mardi. Et annonce une manifestation le 22 août si les autorités font la sourde oreille.
 
Pour bien faire comprendre leur mécontentement: les ambulanciers manifesteront au Emmanuel Anquetil Building, le 22 août prochain. C’est ce qu’annonce Haniff Peerun, président du MLC lors d’un point de presse ce mardi 6 août. Les ambulanciers déplorent notamment les conditions dans lesquelles ils sont amenés à travailler. Ils soulignent notamment qu’ils font fréquemment face à des agressions verbales ou physiques de la part des membres du public. 
 
D’ailleurs un peu plus d’une semaine de cela, à Bois Marchand, des habitants de la région s’en sont pris à l’ambulance après qu’une adolescente a été poignardée. «L’ambulance est arrivée sur les lieux 15 minutes après l’appel car on a mal fourni l’adresse de la personne blessée», avait alors expliqué Krishnadev Boodia, président de la Ministry of Health Transport Workers Union. Mais les membres du public n’ont pas digéré ce «retard»: ils ont lancé des pierres sur l’ambulance en question. 
 
Entre injures, brutalité et menace d’actes de violence, les ambulanciers n’ont ainsi pas le travail facile. Le MLC explique qu’une lettre a été envoyée au ministère de la Santé pour alerter sur les conditions de travail de ces ambulanciers depuis le 26 juin dernier. Mais toujours pas de réponse de la part des autorités. Ce qui a mené à cette montée de frustration. 
 
La revendication des ambulanciers ? D’abord, que le ministère leur accorde une Risk Allowance mais, plus généralement, une révision de leurs conditions de travail. Selon eux, il faudrait aussi un retour à l’ancien système, lorsqu’ils étaient postés dans les postes de police. Cela assurera une proximité en cas de problème dans une région, explique Haniff Peerun.