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Le secteur offshore: investissements en baisse de même que le nombre de compagnies
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Le secteur offshore: investissements en baisse de même que le nombre de compagnies
Le secteur de l’offshore (Global business) s’essouffle. Tributaire de la bonne santé de l’économie mondiale, quand la planète s’enrhume, l’offshore éternue.
Témoin, la baisse du nombre de compagnies offshore enregistrées. Il y avait 33 580 compagnies (Global 1 et Global 2) offshore enregistrées à décembre 2008. Elles n’étaient plus que 32 635 en avril 2009, après un creux à 32 100 en janvier 2009.
Le nombre de «Management Companies» plafonne autour de 128 et le nombre de Global Funds autour de 641.
Ce que les statistiques ne disent pas, c’est que la valeur des transactions de même que la valeur des fonds administrés ont drastiquement baissé, font ressortir les professionnels de ce secteur. Selon Bloomberg le marché boursier mondial a chuté de 60%.
«Ce sera une très mauvaise année pour de nouveaux recrutements», déclare Ben Lim directeur de l’Intercontinental Trust. Selon lui, les fonds disponibles sur les circuits internationaux se sont asséchés.
«Il y a une petite croissance mais ce sera plus lent que l’année dernière», observe, pour sa part, Georges Chung Tick Kan, professionnel de l’offshore.
«Il y a une absence d’investissements. On voit moins de fusion et d’acquisition sur les bourses internationales. Maurice étant une destination de holding, il y a moins de business», ajoute-t-il.
Une des satisfactions dans cette crise, c’est que Maurice a évité de se faire épingler sur la liste noire des paradis fiscaux aux yeux des pays développés.
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