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Le PSM demande un référendum sur le système de Best-Loser

8 avril 2009, 00:00

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Le PSM demande un référendum sur le système de Best-Loser

Le Parti Socialiste Mauricien (PSM) invite à des initiatives sur la question de la réforme électorale.

Par la voix de son leader, Rohit Beedassy, le PSM estime que le pays dispose de compétences pour revoir un système électoral qui date de plus de 41 ans. «Pour le moment, nous acceptons la formule proposée dans le rapport Sachs. Nous souhaitons cependant qu’il y ait obligatoirement au moins 30 femmes sur la liste de chaque parti. Pour ce qui est du Best-Loser System, il faut un référendum. Enfin pour en finir une fois pour toutes avec les dynasties politiques, il faut amender la Constitution de manière à ce qu’une personne ne puisse pas exercer au poste de Premier ministre plus de deux mandats. Il faut aussi que le droit de vote devienne un devoir légal, une obligation», insiste Rohit Beedassy lors d’une conférence de presse.

Abordant l’actualité politique, Rohit Beedassy souligne que le pays n’a pas eu d’opposition depuis 2005. «Les deux partis d’opposition se sont disputés sur la question de savoir qui sera Premier ministre. Le MSM, pour sa part, a réussi à obtenir le renouvellement du mandat de SAJ et une place au Parlement pour le fils de ce dernier avec l’aide du gouvernement. Pendant ce temps, le peuple souffre. Il y a une crise de confiance de l’insécurité, et une insécurité au niveau de l’emploi», avance le leader du PSM.

Celui-ci critique, d’autre part, le ministre des Finances qui avait annoncé un «early harvest». Avec une augmentation de l’investissement direct étranger, Rama Sithanen n’aurait, selon lui, fait que récolter le fruit du travail entrepris par l’alliance MMM-MSM entre 2000 et 2005. «Rama Sithanen, lui, avec son Additional Stimulus Package offre un cadeau de Rs 10,4 milliards aux patrons. Alors que ces derniers ne cessent de licencier des salariés. L’ERiA est une loi anti-travailleur. Le PSM est entièrement d’accord avec les syndicalistes. C’est inacceptable, dans des moments aussi difficiles pour la classe des travailleurs, que le gouvernement déduise 1% des salaires de plus de 227 000 employés», explique Rohit Beedassy.

Le PSM annonce un pèlerinage autour du pays à travers une dizaine de meetings, du 10 avril au 15 mai. Mais ce parti ne tiendra pas de meeting le 1er mai.