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Le président du Yémen proche de signer le transfert de pouvoirs?

23 novembre 2011, 00:00

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Le président du Yémen proche de signer le transfert de pouvoirs?

Le président du Yémen, Ali Abdallah Saleh, est arrivé mercredi en Arabie saoudite pour signer un accord sur le transfert de ses pouvoirs, annonce la télévision officielle yéménite.

En vertu d''''un plan mis au point par les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG, organisation qui regroupe six pays de la région dont l''Arabie saoudite), le président Saleh doit transférer ses pouvoirs au vice-président, Abd-Rabbou Mansour Hadi, avant la tenue d''élections anticipées. Saleh a reculé trois fois au dernier moment lorsqu''il devait signer des projets d''accord sur son retrait, qui visent à mettre un terme à des mois de contestation violente contre son régime.( Reuters).Photo : Une manifestation contre le régime yéménite.

Etats-Unis : l''Oregon proscrit la peine de mort

Le gouverneur démocrate de l''Oregon, John Kitzhaber, a annoncé mardi qu''il n''autoriserait plus aucune exécution tant qu''il serait en fonction, ajoutant que la peine de mort était à ses yeux une faute morale. Sa décision épargne Gary Haugen, condamné à mort pour meurtre, dont l''exécution était prévue le 6 décembre.

Les exécutions de condamnés à mort sont rares dans l''Oregon, Etat du nord-ouest des Etats-Unis: deux au cours des 49 dernières années, toutes les deux lors du premier mandat du gouverneur Kitzhaber. Mais le responsable démocrate juge aujourd''hui que ces exécutions n''ont pas rendu la société plus sûre. "Et je ne peux simplement plus participer à quelque chose que je considère moralement mauvaise." A ce jour, seize Etats du pays, plus le District fédéral de Columbia, ne pratiquent pas la peine de mort. Et la tendance penche plutôt en faveur des partisans de l''abolition: en mars, le gouverneur de l''Illinois, Pat Quinn, a promulgué une loi abolissant la peine de mort dans son Etat.(Reuters). 

Le Premier ministre turc demande la démission d''Assad

Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a demandé mardi la démission du président syrien Bachar al Assad, qu''il a condamné comme jamais auparavant, comparant la répression des manifestants par Damas aux méthodes de l''Allemagne nazie.

Il a ajouté que Bachar al Assad devrait tirer les leçons du destin de Mouammar Kadhafi, renversé en août par les rebelles et tué le mois dernier après son arrestation. Il a néanmoins précisé que ses critiques ne constituaient pas un appel à une opération militaire internationale pour stopper la violence en Syrie. Autre signe montrant que la Turquie accentue sa pression sur Damas: selon les médias turcs, le commandant des forces armées turques s''est rendu dans une ville proche de la frontière syrienne pour passer en revue ses troupes.(Reuters).

Le Pérou instaure le crime de ''féminicide''

A l''occasion de la Journée contre la violence faite aux femmes, le 25 novembre, le Pérou entend marquer le coup en intégrant à son code pénal un nouveau crime : le ''féminicide''. Selon la ministre de la femme péruvienne, Aida Garcia Naranjo, les meurtres de femmes commis par un conjoint ou ex-conjoint, un partenaire ou un ex-partenaire, pourront être qualifiés de ''féminicide'', circonstance aggravante d''un homicide simple, qui entraînera une peine plancher de quinze ans de prison.

Le Pérou rejoindra ainsi plusieurs pays latino-américains qui ont déjà fait du meurtre contre les femmes une qualification distincte, comme le Chili, le Costa Rica, la Colombie, le Salvador, le Guatemala et le Mexique, selon la ministre. Selon les statistiques du parquet péruvien, 73 femmes ont été tuées depuis début 2011 par leur conjoint ou partenaire, un bilan en légère baisse par rapport aux années précédentes, notamment aux 123 de 2010. Le centre Urgence Femmes du ministère a en outre recensé une soixantaine de tentatives de meurtres. (Le Monde.fr).

Le Koweït s''enfonce dans la crise politique

Partisans et adversaires du gouvernement koweïtien ont manifesté séparément mardi 22 novembre alors que le riche émirat pétrolier du Golfe est touché par une crise politique provoquée par un scandale de corruption impliquant des députés. Le procureur général a ouvert en septembre une enquête sur une quinzaine de députés, accusés d''avoir obtenu des versements illégaux sur leurs comptes bancaires, estimés par l''opposition à 350 millions de dollars.

Des milliers de partisans du gouvernement se sont rassemblés en soirée devant le siège du Parlement pour exprimer leur plein soutien et leur loyauté à l''émir et à son premier ministre. Ils répondaient à une manifestation de l''opposition qui a réuni, la veille, des milliers de personnes réclamant la démission du chef du gouvernement, cheikh Nasser Mohammad Al-Ahmad Al-Sabah, et la dissolution du Parlement.

(Le Monde.fr & AFP).