Publicité

Le ministère du Tourisme réactive l’escouade pour la défense de l’environnement

8 février 2011, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Le ministère du Tourisme réactive l’escouade pour la défense de l’environnement

L’unité responsable de la protection de l’environnement sera à nouveau mise sur les rails. C’est l’annonce faite par Karl Mootoosamy, le directeur général de l’Office du Tourisme,  lors du lancement du nouveau logo et de l’Eco Map de l’Association of Inbound Operators, ce mardi 8 février à l’hôtel Le Labourdonnais à Port-Louis.

Développement majeur en ce qui concerne la protection de l’environnement. Karl Mootoosamy, le directeur de la Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA), a déclaré que dans le cadre de la lutte contre la pollution,  le ministère du Tourisme  réactivera l’escouade  chargée de la sauvegarde de l’environnement. «Ce sera une petite équipe mais agissante», a-t-il ajouté.

Karl Mootoosamy  remplaçait Nando Bodha, le ministre de tutelle, à une cérémonie à l’hôtel Le Labourdonnais à Port-Louis, marquant la clôture d’un projet de l’Association of Inbound Operators (AIOM), dont des réceptifs et des sociétés de location de voitures et qui vise à former 150 guides et « Front Liners » de l’industrie touristique. Leur nouveau logo ainsi qu’une Eco Map ont aussi été dévoilés au cours de cet évènement.

Ainsi, 150 guides et « Front liners » ont bénéficié, en 2010,  d’une formation approfondie dispensée par des spécialistes de la faune, de la flore et de l’environnement. Ils ont reçu leur diplôme en août dernier.

Parlant de cette initiative de l’AIOM, Karl Mootoosamy est d’avis qu’il faudra construire cette stratégie avec d’autres îles de l’océan Indien et trouver des solutions à court terme.

Il a indiqué que le ministère du Tourisme, en collaboration avec celui de l’Environnement, travaille également sur le rhabillement de toutes les plages affectées par l’érosion.

Par ailleurs,  la Tourism Authority compte promulguer des nouveaux règlements une fois qu’elle aurait  recruté le personnel nécessaire.

Pour sa part, Peter Goldsmith, le président de l’AIOM, juge important de sensibiliser  tous ceux qui travaillent avec les touristes sur le volet environnemental.

 «Maurice, ce n’est pas seulement des chaises longues sur une plage. Il est vrai qu’on est connu à l’étranger  pour nos belles plages, mais nous comptons également d’autres atouts, notamment  à l’intérieur de l’île, hors des hôtels», a-t-il déclaré.

Evoquant le stage de formation qui a eu lieu en 2010,  Jeenarain Soobagrah, le coordinateur de ce projet à l’AIOM, explique que ces 150 bénéficiaires peuvent dorénavant être plus proactifs, avec des  connaissances nécessaires dans l’éco-tourisme et l’environnement côtier.

Quant à Cecile Tassin-Pelzer, chef de la délégation de la Regional Corporation Section de l’Union Européenne, elle indique que ce concept est  en ligne avec la gestion durable des activités économiques, et doit servir d’exemple aux autres îles de la région. «Je suis confiante qu’il s’agit là d’une stratégie durable qu’il faut promouvoir dans les autres îles de l’océan Indien», a-t-elle souligné dans son discours.

Michel De San, le coordinateur du Regional Programme for the Sustainable Management of the Coastal Zone (ReCoMap), abonde dans le même sens et parle d’une formation qui correspond  avec le concept Maurice Ile Durable (MID).