Selon les organisateurs du Mauritius International Educational Fair 2010, environ 5 000 étudiants, intéressés à mener des études tertiaires à l’étranger, se sont déplacés pour consulter les représentants des 40 institutions présentes à cette foire cette année.

L’OVEC tient le Mauritius International Educational Fair chaque année, depuis 2005. Cette foire, tenue au MCB Centre à Port-Louis, a débuté le 20 février et a pris fin dans l’après-midi de ce 21 février. C’est la troisième fois que la Mauritius Commercial Bank (MCB) héberge cet évènement.

«Nous représentons une centaine d’universités à travers le monde. Nous organisons cette foire chaque année pour les Mauriciens qui veulent étudier à l’étranger. C’est l’évènement durant lequel ils peuvent voir les différentes options mondiales qui s’offrent à eux», affirme Dr Dorish Chitson, directrice générale d’OVEC.

Le Mauritius International Educational Fair 2010 arrive à point nommé après la proclamation des résultats de la Higher School Certificate (HSC), il y a deux semaines. Les potentiels étudiants y sont venus en grand nombre depuis l’ouverture de cette foire au matin du 20 décembre 2010.

«Les Mauriciens veulent toujours aller à l’étranger pour avoir l’expérience internationale, élargir leurs horizons, trouver du travail… Les débouchées sont restreintes à Maurice. De l’autre coté, il y a de grands pays à petites populations comme le Canada et l’Australie, qui accueillent toujours de la main-d’œuvre»,  déclare Dr Dorish Chitson.

Cette année, de nouvelles institutions se sont ajoutées aux habitués tels que Monash University d’Australie ou Newcastle University du Royaume Uni.  Notamment, Coventry University de Londres, Oregon State University des Etats Unis, Latrobe University d’Australie et Jinan University de Chine. Navita Group et TAFE d’Australie, ainsi que INTO University Partnerships, présents en Ecosse, au Royaume Uni et aux Etats Unis, sont des institutions qui s’adressent particulièrement à ceux qui n’ont pas réussi au HSC.

D’autres institutions telles que Seneca, offrent des programmes alliant études, et stages payants dans les industries correspondant aux formations. 

Certaines universités offrent des bourses partielles, pour la plupart, à ceux qui ont obtenu d’excellents résultats au HSC. C’est le cas de Deva Joypaul, qui était au collège Saint-Esprit et s’est classé 16ème nationalement dans la filière scientifique au HSC 2009.

«Cette foire est instructive. Je pense faire des demandes pour toutes les bourses offertes par les universités présentes», confie Deva Joypaul.

Son père, Prakash Joypaul, professeur au Mauritius Institute of Education soutient que nombreux sont les Mauriciens qui n’ont pas assez de moyens pour se permettre des études à l’étranger. «L’Etat mauricien aurait pu faire de sorte d’aider financièrement les autres élèves qui ont passé leur HSC, pas que les lauréats. Tout le temps, le gouvernement dit qu’il veut soutenir les plus vulnérables, mais ne prend pas en considération la classe moyenne», s’insurge-t-il.

Son fils aurait préféré aller en Angleterre. «C’est mon rêve d’aller en Angleterre», lâche-t-il. Mais Deva Joypaul dit qu’il irait bien en Australie, s’il n’obtient pas de bourse pour étudier au Royaume Uni.

Bref, le choix ne manquait pas au Mauritius International Educational Fair 2010. Et la MCB, avec son plan MCB Campus, était de la partie pour offrir des modes de financement aux potentiels étudiants.

«Avec MCB Campus, nous nous associons aux études internationales. Nous collaborons avec l’OVEC depuis trois années. Nous leur donnons de l’espace dans les locaux de notre branche principale pour la foire, afin qu’elle soit un ‘one stop-shop’ pour ceux qui veulent faire des études tertiaires. Nous proposons du financement à ces derniers», explique Jean-Lou Rosse, Product Coordinator à la MCB. Il révèle que plus d’une centaine de demandes d’emprunts pour des études sont accordées par cette banque chaque année.