Publicité

Le JEC réclame l’assouplissement des procédures pour encourager l’investissement

4 octobre 2011, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Le JEC réclame l’assouplissement des procédures pour encourager l’investissement

Dans le cadre des propositions pré-budgétaires, le Joint Economic Council (JEC) demande des procédures plus souples afin d’encourager les investisseurs à développer des projets d’envergure, et mieux encadrer les PME.

 La faible performance de Maurice dans le domaine des affaires inquiète le JEC. Selon Louis Rivalland, le président du JEC, Maurice ne fait que stagner depuis ces deux dernières années, en termes d’investissement. « Le Ease of Doing Business Report de la Banque Mondiale démontre que le pays est resté cloîtré à la 20ème position », a-t-il déclaré à sa sortie de cette réunion pré-budgétaire au bureau du ministre des Finances, ce mardi 4 octobre.

« Si le gouvernement refuse de prendre les mesures nécessaires, nous risquons d’être relégué à un classement encore plus inférieure », a-t-il poursuivi.

Selon  Louis Rivalland, il n’est pas facile de faire du business à Maurice. « Les procédures et toute la bureaucratie qui s’ensuivent découragent énormément les investisseurs à faire des affaires ici », déplore-t-il.

Le président du JEC a ainsi proposé au ministre des Finances de prendre tout cela en considération dans le prochain exercice budgétaire. Selon Louis Rivalland quelques Rs 5 milliards représentant un potentiel d’investissement, sont toujours en attente par manque de permis. Toujours selon ce dernier, Maurice ne souffre pas d’un endettement considérable, et ne fait, non plus, face à un déficit budgétaire inquiétant. « Le gouvernement a donc toutes les cartes en main pour booster l’investissement. Notre déficit budgétaire ne dépasse pas 4% de notre Produit Intérieur Brut (PIB) », avance-t-il.

Le JEC a également formulé des propositions à Xavier-Luc-Duval, pour qu’il accorde une plus grande considération aux Petites et Moyennes Entreprises (PME). « Nous lui avons suggéré que les principaux acteurs du PME’s obtiennent un meilleur soutient pendant ce contexte économique difficile, car ils sont les plus vulnérables », explique-t-il.