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L''avocat de DSK : "Le rapport médical n''apporte aucune preuve de violence physique"

14 juillet 2011, 00:00

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L''avocat de DSK : "Le rapport médical n''apporte aucune preuve de violence physique"

William Taylor, l''''un des deux avocats de Dominique Strauss-Kahn, l''ex-directeur du FMI, a donné mercredi une conférence de presse dédiée aux journalistes français, selon Le Figaro.

Il a assuré que la présumée victime n''avait pas été violentée. "Le rapport médical n''apporte aucune preuve de violence physique", a-t-il déclaré. Taylor faisait ici référence au discours tenu, le 7 juillet, par l''avocat de Nafissatou Diallo, Keneth Thompson. Ce dernier avait alors fait un long discours, décrivant avec beaucoup de détails le rapport médical de la plaignante, parlant entre autres de contusions sur le vagin et de ligament tordu.

"Il n''y a pas eu de ligament abîmé. En dehors de l''ADN, il n''y a aucune autre preuve physique", conteste William Taylor. Si les propos de l''avocat sont vrais, le coup porté à l''accusation serait important. Comme la crédibilité de Nafissatou Diallo a été mise en cause via divers mensonges, la défense s''appuie énormément sur ces preuves médicales

Une relation "consentie" ?

Cette preuve ADN retrouvée dans la suite 2806, c''est la seule chose que l''avocat veut bien admettre. Il y a bien eu une relation "consentie" entre DSK et la femme de ménage, affirme-t-il. Pour le reste, la défense ne concède rien. DSK ne plaidera pas coupable, même d''un délit mineur.

Taylor souhaite un abandon pur et simple des sept chefs d''accusations de la part du procureur Cyrus Vance Jr. Une décision qui pourrait arriver n''importe quand, simplement "par écrit", précise l''avocat.

Le "fiancé" sort de l''ombre

Mardi (12 juillet), un autre personnage  fait parler de lui dans le tabloïd le Daily Beast, rapporte le Nouvel Observateur. C''est Amara Tarawally, le fiancé de Nafissatou Diallo, comme il se présente lui même, à qui la plaignante avait téléphoné le lendemain des faits, le 15 mai, en lui déclarant "ne t''inquiète pas, je sais ce que je fais".

Il a expliqué que la femme de ménage est "une femme bien et très honnête", qui n''a jamais été lié à des trafics de drogue ou à du blanchiment d''agent, ne s''est jamais prostituée, n''a jamais arnaqué personne. Il précise aussi que si elle a déclaré "je sais ce que je fais", c''est à cause d''une supposée visite d''un policier de la NYPD dans sa prison en Arizona. Il aurait conseillé à la plaignante d''en parler à ses avocats, ce à quoi elle lui aurait rétorqué "je sais ce que je fais".

Une version mise en doute par le Daily Beast, qui estime peu probable que la police ai été au courant du lien entre ce détendu et la plaignante 24 heures seulement après les événements.
A noter que le lundi 11 juillet, le procureur a annoncé le report de l''audience du 18 juillet au 1er août.

Photo : William Taylor (à droite), et Benjamin Brafman (à gauche).

Sources : Le Post.fr, Le Figaro, Le Nouvel Observateur.

Le Post.fr, Le Figaro, Le Nouvel Observateur.