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La volaille de basse-cour de plus en plus appréciée

18 avril 2013, 08:10

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La volaille de basse-cour de plus en plus appréciée

 

Il  a pendant longtemps été délaissé. Mais le poulet local connaît désormais un véritable essor. Apprécié pour son goût, sa saveur, sa qualité exceptionnelle et ses vertus. A tel point qu’il est question de mettre sur pied un élevage dans le village de l’Union. Le projet est financé par le Global EnvironmentFund (GEF) Small GrantsProgramme (SGP). C’est dans ce contexte qu’une délégation de celui-ci, avec à la tête, Pamela Bapoo Dundoo, la coordinatrice nationale du GEF SGP, s’était rendue dans l’île, du 10 au 14 avril.

 

Un projet d’élevage, Johnny Lisette qui préside une association de dix personnes, en a un en tête. Son projet, au coût de Rs 1,4 million, démarre d’ailleurs dans environ trois à quatre mois. «Nous comptons débuter avec 600 poussins», explique Johnny Lisette. «Les volailles seront réparties en deux groupes de 300, selon leur âge. Et nous comptons les vendre sur patte aussi bien que nettoyées, selon la demande des clients.» De plus, sur une parcelle de terrain jouxtant le bâtiment qui abritera les poules, du maïs est cultivé pour nourrir les volatiles. Les produits seront écoulés essentiellement sur le marché local, dans les hôtels, ainsi que dans les grandes surfaces intéressées à les commercialiser.

 

«Nou ti pe trouve ki poul lokal pe fi ni. Li pe disparet dan Rodrig. Sak bato ou trouv panie poul pe al Moris me depli zanpli pli tigit. Akoz sa nou fi nn interese pou lans ladan»,commente Marie Yolande Parmasse, membre de l’association.

 

L’association compte ainsi, dans un deuxième temps, se lancer dans la transformation et l’exportation. La délégation dirigée par Pamela Bapoo Dundoo a de son côté également rencontré d’autres bénéficiaires de financement du GEF. Notamment l’association féminine des pêcheurs de Graviers, celle des planteurs de safran et celle des producteurs de semences d’oignons. «Nous allons voir dans quelle mesure nous pouvons mettre sur pied un pool d’équipements et dematériels, afin d’aider les bénéficiaires à avancer», confie Pamela Bapoo Dundoo. Cette dernière reconnaît que le financement ne suffit pas. Car «ils rencontrent beaucoup de difficultés avant de pouvoir concrétiser leur projet. C’est pourquoi nous venons régulièrement pour le monitoring et éventuellement proposer des solutions». Mais ce qui l’encourage surtout, c’est le fait que ces bénéficiaires ne baissent pas les bras. Ils sont plus que jamais déterminés à réussir leurs projets.