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La VOH veut s’allier à la BUAV pour contrer les éleveurs de singes mauriciens

13 juin 2011, 00:00

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La VOH veut s’allier à la BUAV pour contrer les éleveurs de singes mauriciens

A Maurice depuis le dimanche 12 juin, la British Union for the Abolition of Vivisection (BUAV) s’est, semble-t-il, faite un allié. La Voice Of Hindu (VOH) espère, en effet, avoir une rencontre avec l’organisation anglaise afin de les aider dans leur lutte contre l’exploitation des singes à Maurice.

La BUAV et la VOH ont un point un commun. Ils condamnent tous deux l’exploitation des singes à Maurice, qu’ils jugent « scandaleuse ». Le groupe socio culturel envisage même d’avoir une rencontre avec les membres de l’organisation anglaise pour mener campagne contre les éleveurs de macaques.


Le porte-parole de la VOH affirme même être en contact avec les membres de la BUAV depuis quatre mois. «Ces membres nous avaient alertés sur la situation des singes et nous avaient même fait parvenir un DVD sur les conditions d’élevage de ces animaux », explique Navin Unoop.

A Maurice depuis le dimanche 12 juin, les membres de la BUAV considèrent Maurice comme étant le deuxième plus gros exportateur de singes au monde, le premier étant la Chine. « Nous sommes révoltés par le traitement infligé aux singes, nous sommes aussi déçus de l’indifférence du gouvernement mauricien sur ce dossier », explique Michelle Thew, dirigeante de la BUAV, qui a tenu une conférence de presse ce lundi 13 juin à Ebène.

Les membres de la BUAV ne cachent ainsi donc pas leur mécontentement sur le silence que garde le Premier ministre, Navin Ramgoolam, à ce sujet. « Nous lui avons adressé plusieurs lettres afin de l’alerter sur le business des singes, mais il n’y a aucune réaction de sa part, nous sommes déçus, mais sommes disposés à l’envoyer autant de lettres qu’il faudra jusqu’à ce qu’il décide de nous entende », déclare-t-elle.

Réagissant sur la déclaration faite par le président de la Cyno Breeders Association, Owen Griffiths, qui avait qualifié la BUAV d’être des extrémistes, Michelle Thew se dit indignée. « Nous sommes une organisation crédible qui a, à plusieurs reprises, fait ses preuves. Nous comptons observer cette déclaration de très près. S’il nous faut envisager des procédures légales contre Owen Griffiths, nous le ferons », a-t-elle indiqué.