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La syndicaliste Rehana Ameer et le FAR manifestent devant le ministère du Travail

7 janvier 2011, 00:00

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La syndicaliste Rehana Ameer et le FAR manifestent devant le ministère du Travail

Avec le Front Anti Répression (FAR) en renfort, Rehana Ameer ne jette pas les armes. Elle se focalise sur sa réintégration à la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC). Deux manifestations sont prévues, ce vendredi 7 janvier.<BR><BR>Les syndicalistes du Front Anti Répression (FAR) se rassembleront à 10 heures, ce vendredi 7 janvier, au Centre Miséréor situé au Champ-de-Mars, Port-Louis. Ils discuteront des nouvelles donnes dans l’affaire Rehana Ameer/MBC et se prépareront à lancer les premières activités de leur plan d’action, qui s’étendront jusqu’au 9 avril. Ils organisent deux manifestations pacifiques aujourd’hui, l’une devant le siège du ministère du Travail et l’autre devant la Commission de Conciliation et de Médiation (CCM). <BR><BR>Vers midi, les délégués syndicaux du FAR marcheront du Champ-de-Mars à Victoria House, siège du ministère du Travail. Immédiatement après cette manifestation, ils se rendront à la CCM pour la seconde démonstration de solidarité avec la syndicaliste licenciée par la station de radiotélévision nationale. <BR><BR>Pour sa part, Rehana Ameer déplore ce qu’elle appelle «<EM>la volte face du ministère du Travail</EM>». En effet, le 5 janvier, le ministère du Travail l’a avisée qu’elle devrait saisir la Cour industrielle pour requérir une allocation de licenciement, la «<EM>Severance Allowance</EM>». Or, cette ex-employée de la MBC attendait du ministère du Travail qu’il appuie sa demande de réintégration au sein de la corporation. Selon elle, le ministère du Travail «<EM>est en train de s’en laver les mains</EM>». <BR><BR>Rehana Ameer précise qu’elle n’ira pas réclamer une allocation de licenciement à la Cour industrielle. «<EM>Je ne saisirai pas la Cour industrielle pour quémander une compensation. Je ne recherche pas de compensation. Je souhaite être réintégrée à mon poste, parce que la MBC m’a mise à la porte injustement</EM>», maintient-elle. Elle s’interroge: «<EM>Si le ministère du Travail est d’accord que je dois avoir une compensation, pourquoi ne peut-il pas demander ma réintégration</EM> ?». Elle fait ressortir qu’elle a encore 17 années devant elle avant que ne sonne l’heure de la retraite. <BR><BR>Rehana Ameer confie que ses amis et sa famille l’aident financièrement depuis qu’elle n’est plus à la MBC. Elle ne compte pas se battre pour obtenir une allocation de licenciement mais est déterminée à poursuivre sa bataille pour obtenir gain de cause. <BR><BR>«<EM>J’irai jusqu’au bout. Même si je dois faire une grève de la faim. J’ai la conviction que la situation finira par se débloquer. Quand les syndicalistes avaient été licenciés par Mauritius Telecom et la Banque de Maurice, nous avions fait pression et justice leur a été faite</EM>», soutient-elle. <BR><BR>