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La Réunion : visite du président des Seychelles

10 juillet 2013, 08:48

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La Réunion : visite du président des Seychelles

Deux accords de coopération réunionnais - seychellois ont été signés lundi 8 juillet, au Port. Le plus important porte sur la lutte contre la piraterie maritime.

 

Le président de la République des Seychelles James Michel, en visite dans l’île française de La Réunion, a signé hier deux accords de coopération dont l’un portant sur la sécurité destinée notamment à lutter contre la piraterie maritime.

 

«Un groupe de contact a été constitué entre les deux pays pour améliorer les échanges d’information et d’expertise dans les domaines de la sécurité», a indiqué la préfecture dans un communiqué. Ce groupe planchera notamment sur la sécurité intérieure (lutte contre la piraterie, le terrorisme, la criminalité organisée), mais aussi sur la sécurité civile (prévention des risques), sanitaire et maritime.

 

Disposant de 1,4 million de km2 de mer patrimoniale, les Seychelles, petit territoire de 455 km2 et de 88 000 habitants, «ont beaucoup souffert ces dernières années, sur le plan économique, de la piraterie maritime qui ont fait fuir de nombreux bateaux de croisière et entraîné un renchérissement des biens importés», a déclaré à l’AFP Wilfrid Bertile, conseiller du président du conseil général de La Réunion et spécialiste de la coopération régionale.

 

Le président des Seychel­les doit assister mardi à une démonstration de lutte contre la piraterie maritime sur une base navale de l’armée française au Port (nord-ouest de l’île).

 

Le chef de l’État seychellois a également signé avec le préfet de La Réunion Jean-Luc Marx et les présidents des conseils régional et général, Didier Robert et Nassimah Dindar un «plan d’actions de coopération» pour les années 2013-2015 entre La Réunion et les Seychelles.

 

Ce plan «constitue la mise en oeuvre concrète de l’accord-cadre» signé entre la France (Réunion) et les Seychelles en décembre 2011 et « formalise un engagement réciproque sur des projets conjoints» dans huit secteurs prioritaires dont le développement économique, la culture, l’éducation, selon la préfecture.