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La Reine de Plaine-Verte admise en clinique

29 mai 2013, 11:38

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La Reine de Plaine-Verte admise en clinique
Vers 8 heures ce mercredi 29 mai, celle qu’on surnomme la «Reine de Plaine-Verte» a été prise de malaise. Elle a été admise à la City Clinic, à Port-Louis.
 
Un jour après sa remise en liberté sous caution, Naserah Bibi Vavra, surnommée «La Reine de Plaine-Verte», mais aussi «Lady Di», a été admise en clinique ce mercredi 29 mai. La jeune femme de 35 ans avait été arrêtée lundi pour une affaire de blanchiment alléguée d’argent. Depuis, elle a été entendue à plusieurs reprises à l’Independent Commission against Corruption (ICAC) par rapport à une transaction bancaire d’un demi million de roupies. 
 
Mardi 28 mai, elle avait été libérée après avoir payé deux cautions de Rs 50 000 et signé une reconnaissance de dettes de Rs 250 000. Par la suite, elle a dû se rendre le jour même au siège de la commission anticorruption pour donner d’autres explications aux enquêteurs jusqu’en fin d’après-midi.
 
C’est un faux document bancaire soumis à une agence de crédit-bail qui a valu à Naserah Bibi Vavra d’être arrêtée. Il est reproché à la jeune femme d’avoir utilisé ce document pour obtenir un prêt de Rs 500 000 pour acheter un coupé Mercedes C200L en 2006, soit durant la période où son époux Siddick Islam a été appréhendé pour trafic de drogue. Il purge actuellement une peine de 30 ans de prison pour trafic de drogue.
 
Après son arrestation, ayant déclaré qu’elle ne parlerait qu’en présence de son avocat, Me Roshi Bhadain, Naserah Bibi Vavra a été envoyée au centre de détention de Moka pour la nuit.  Dans sa déposition, elle a nié avoir eu recours à un faux document bancaire pour obtenir un crédit-bail. Elle a fait ressortir que la Mercedes, datant de 2001 et légèrement abîmée, appartenait à son beau-frère. Elle se l’est offerte grâce au financement de l’agence de crédit-bail à travers un courtier de la capitale. 
 
Le beau-frère de la jeune femme est, lui, sous le coup d’une enquête pour une série de fraudes à l’assurance. Il est soupçonné d’avoir touché des dédommagements conséquents pour des accidents simulés.