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La Réunion : vers une filière de vanille bio

12 novembre 2011, 00:00

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La Réunion : vers une filière de vanille bio

&nbsp« <EM>Il y a une demande de la part des touristes. Quand ils viennent nous voir, ils veulent savoir si nous ne faisons pas de la vanille péi bio</EM> », souligne Jimmy Peride, responsable technique au sein de la coopérative Pro Vanille.<BR><BR>&nbspLa structure encourage actuellement une quinzaine de producteurs à se lancer dans le bio. Le professionnel poursuit : « <EM>Pour nous, cette labellisation, ça coule de source. Dans l’île, notamment à Saint-Philippe et à Sainte-Rose, la culture traditionnelle et naturelle de la vanille représente 80% de l’activité ». « L’or noir »</EM> est cultivé dans les sous-bois, sur des parcelles difficiles d’accès rendant les traitements impossibles. Certaines plantations de vanille sont également installées sur des espaces appartenant à l’ONF, sur lesquels toute utilisation de produits chimiques est interdite.<BR><BR>« <EM>En produisant de la vanille bio, nous nous positionnons sur une niche, soutient le responsable technique, aujourd’hui, dans l’île, quelques producteurs et transformateurs se sont déjà positionnés sur le secteur. Nous avons déjà obtenu le label produit péi. Avec le bio, il y a une vraie production à développer</EM> ». <BR><BR>Dominique Delmas, agriculteur aux Orangers, à Sainte-Anne, cultive de la vanille et a construit un parcours pédagogique sur sa plantation. Il a récemment participé à une réunion portant sur la vanille bio. « <EM>La coopérative et l’Octroi, l’organisme certificateur, nous ont expliqué les démarches à suivre, le cahier des charges qu’il fallait respecter</EM> », confie l’homme. Dominique Delmas reprend : « <EM>Moi, je suis intéressé. Je n’ai pas besoin d’utiliser d’engrais ou de produits chimiques, ma vanille pousse quasiment toute seule !</EM> ».<BR><BR>Des questionnaires ont été distribués afin d’évaluer le fonctionnement des plantations. Les agriculteurs volontaires doivent ensuite contacter l’Octroi qui procédera à des contrôles préalables à la certification. « <EM>Nous espérons qu’au moins une dizaine de professionnels s’orientent dans cette dynamique d’ici la fin de l’année</EM> », explique Jimmy Peride. <BR><BR>Les agriculteurs s’engageant dans le bio peuvent compter sur une plus-value financière. La vanille bio péi devrait leur être achetée 20 à 30% plus cher que la vanille sans certification<BR><BR><STRONG><EM>Source : Le Journal de l’île de la Réunion.<BR></EM></STRONG>