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La Réunion : aller vers l’autosuffisance alimentaire

3 février 2011, 00:00

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La Réunion : aller vers l’autosuffisance alimentaire

Les producteurs de fruits et de légumes de la Réunion se sont regroupés autour d’une fédération, l’Arop-FL. Cette association a pour ambition de devenir une véritable interprofession à terme et d’œuvrer pour l’autosuffisance alimentaire de l’île. <BR><BR>Jusqu’à présent, seules les filières animales et laitières pouvaient compter sur une organisation interprofessionnelle comme l’Aribev (Association réunionnaise interprofessionnelle bétail viandes) ou l’Ariv (association réunionnaise interprofessionnelle de la volaille). <BR><BR>Désormais, les producteurs de fruits et de légumes disposent eux aussi d’une fédération : l’Arop-FL (Association réunionnaise des organisations de producteurs de fruits et de légumes). Elle a été présentée officiellement, mercredi, au Palais de la Source, en présence d’élus et d’acteurs économiques. <BR><BR>Créée en avril 2009, l’Arop-FL a pour mission de coordonner le secteur des fruits et des légumes et se veut être une première étape avant la constitution d’une véritable interprofession. L’Arop-FL&nbsp regroupe actuellement 470 cultivateurs et 8 organisations de producteurs (OP). Une neuvième OP devrait bientôt rejoindre la fédération.<BR><BR>En 2010, ces 8 organisations ont produit 17 735 tonnes de produits frais,&nbsp représentant 20% de la production locale. “<EM>Les fruits et légumes sont un secteur très dynamique, mais désorganisé jusqu’à aujourd’hui. Nous voulons désormais jouer collectif et parler d’une seule voix pour mieux nous faire entendre de la grande distribution et valoriser notre production</EM>”, explique Joël Sorres, président de l’Arop-FL et producteur de melons à Petite-Ile. <BR><BR>“<EM>Dans 10 ans, notre but est d’arriver à fédérer trois quarts de la production locale, tout en préservant une démarche de qualité et en développant les emplois. Les produits frais locaux représentent en moyenne 70 à 80% de la consommation locale, certaines filières comme l’œuf ou la banane atteignent même les 100%. L’autosuffisance alimentaire est donc possible dans certains secteurs et il faut travailler pour. Il faut aussi parvenir à développer l’exportation de fruits (1700 tonnes par an actuellement) et à introduire encore plus de produits locaux dans la restauration collective</EM>”, indique de son côté Jean-Jacques Vlody, vice-président du conseil général. <BR><BR>Autre piste à explorer pour la filière : les produits transformés. Chaque année, 30 000 tonnes de produits transformés à base de fruits et légumes sont importés à la Réunion et seulement 2 000 tonnes sont issues de la production locale. “<EM>D’ici à 5 ans, notre objectif est d’arriver à 6 000 tonnes de produits transformés</EM>”, conclut Daniel Moreau, PDG de Royal Bourbon<BR><BR><STRONG><EM>Le Journal de l’île de La Réunion, 3 février 2011.</EM></STRONG><BR>

Le Journal de lle de La Runion