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La Rénion-Trafic de cocaïne : le juge ordonne la fermeture de deux boites de nuit

27 novembre 2010, 00:00

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Après la mise en examen de responsables du Fashion et du Ginger, le juge d’instruction Flavien Noailles a ordonné la fermeture de ces deux établissements (photos). 

Rebondissement dans l’affaire du trafic de cocaïne à Saint-Denis. Un employé de la boîte de nuit Le Fashion, Olivier Blondet, et de deux responsables du bar Le Ginger , Sélim Naceur et Brice Maillot,  ont été mis en examen pour détention de stupéfiants et complicité de trafic. Le juge d’instruction a ordonné la fermeture de ces  deux établissements pour trois mois. Mesure qui a pris effet vendredi soir.

L’enquête des policiers de la Sûreté départementale et du Groupement d’intervention régionale (GIR) tend à montrer l’implication des trois suspects dans le trafic de cocaïne démantelé fin octobre. Le magistrat instructeur a retenu à leur encontre les faits de « détention, offre, cession, transport et acquisition » et de complicité de trafic de stupéfiants.
Selon les investigations des policiers, ces trois figures de la nuit dionysienne ne sont pas considérées comme les principaux protagonistes de ce trafic de cocaïne. Les têtes du réseau identifiées restent Aladin Dif et Issa Diakité, qui ont tous les deux été placés en détention provisoire le 31 octobre.

Placés en garde à vue mardi et mercredi ( 23 et 24 novembre), ces trois responsables d’établissement ont été longuement interrogés sur les liens étroits qu’ils avaient noués avec Aladin Dif et ses proches. De multiples témoignages et des écoutes téléphoniques viennent montrer que ce dernier avait ses habitudes au Fashion ou au Ginger. Là, il savait trouver une clientèle branchée et festive capable de payer pas mois de 120 euros le gramme de coke. Jamais Ainsi,  Aladin Dif a su très vite se constituer un réseau sans cesse en développement. Les trois suspects qui avaient en charge l’exploitation du Fashion et du Ginger ne pouvaient l’ignorer, et  n’ont rien fait pour y mettre un frein, estime la police.  Si bien que leurs établissements étaient devenus des lieux de rendez-vous connus pour tous ceux qui désiraient acheter ou consommer de la cocaïne.

Source : Le Journal de l’Ile de La Réunion