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La Mauritius Nursing Association s’élève contre les critères de promotion des infirmières

29 décembre 2010, 00:00

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La Mauritius Nursing Association s’élève contre les critères de promotion des infirmières

La Mauritius Nursing Association (MNA) demande qu’un terme soit mis aux discriminations dont sont victimes les infirmières, selon ce syndicat. Le président de cette association, Bagooaduth Kallooa, estime que contrairement à leurs collègues masculins, ces femmes rencontrent des difficultés pour obtenir une promotion.

«Selon les critères pour les promotions, les infirmières doivent suivre plusieurs cours et avoir un temps de service plus long. Contrairement aux hommes, pour lesquels seulement le temps de service est pris en considération», a expliqué Bagooaduth Kallooa, qui était face à la presse, ce mercredi 29 décembre matin, au Jade Court, Port-Louis. Une conférence de presse, qui était principalement axée sur la promotion des employés des établissements hospitaliers.

Durant son intervention, Bagooaduth Kallooa a également déploré un manque de dialogue de la part du ministère de la Santé. «Nous avons régulièrement des relations industrielles très tendues», a-t-il déclaré.

Lors de cette conférence de presse, le président de la MNA a, néanmoins, exprimé sa satisfaction du jugement rendu par le Public Bodies Appeal Tribunal (PBAT), dans le cadre d’un procès opposant la MNA et la Public Service Commission.

Les représentants syndicaux avaient, en effet, contesté l’altération des critères de promotion au sein des centres hospitaliers. Au début, il était convenu que la durée de temps de service démarre à partir du jour où la personne est employée. Toutefois, le rapport PRB de mai 2008 souhaitait que cette durée soit comptabilisée à partir de la date de promotion.

Au final, l’association obtiendra gain de cause devant le PBAT. «Nous avons gagné une guerre, il nous reste encore du travail à faire», affirme-t-il. En effet, cet aspect de discrimination à l’égard des femmes a également été rapporté devant ce tribunal. 30 employées seraient concernées par cette affaire et soutiennent vouloir faire entendre leur voix.