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La disparité de traitement de l’Etat entre un élève du privé et du public existe toujours

1 décembre 2009, 00:00

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La disparité de traitement de l’Etat entre un élève du privé et du public existe toujours

La Fédération des Associations des Parents et enseignants des écoles catholiques (FAPEC) rappelle que ces inégalités existent toujours entre les deux secteurs.

C’est ce qu’affirme le secrétaire de cette association, Norbert Potié, lors d’une conférence de presse ce mardi 1er décembre au centre Marie Reine de la Paix à Port-Louis.

Des inégalités qui remontent à avant 2003 où l’ancien ministre de l’Education, Steven Obeegadoo, avait promis de faire un travail en profondeur sur les dépenses par tête d’élèves dans toutes les écoles primaires, pour offrir les mêmes facilités à tous les enfants. «Rien n’a été fait, jusqu’en 2009. Les budgets se sont succédés mais les disparités entre les écoles primaires privées et publiques perdurent», affirme Norbert Potié.

«Ce n’est qu’en 2009 qu’un additionnal grant de Rs 50 millions est concédé aux 48 écoles privées dans le dernier budget, présenté le 18 novembre par le ministre des Finances, Rama Sithanen», ajoute Norbert Potié. Toutefois, il déplore, encore une fois, un budget inégal alloué aux écoles privées et publiques. «Selon le dernier budget, Rs 50 millions ont été allouées à 48 écoles privées, comprenant des bonus pour les écoles performantes dans ces mêmes fonds.

Alors que le gouvernement accorde Rs 150 millions à 17 établissements publics seulement», dénonce le secrétaire de la fédération, qui a donné d’autres exemples du même ordre.

Cette fédération compte organiser une assemblée générale spéciale en 2010 pour trouver une stratégie afin d’être entendu par le gouvernement et qu’un accord de protocole soit trouvé avec les autorités du privé. «On va devoir alerter l’opinion publique sur cet état de fait, si rien n’est fait pour que le traitement des enfants fréquentant les établissements privés, soit le même pour les élèves du public», avance Norbert Potié.

Outre cette inégalité, le secrétaire de la FAPEC a dénoncé la sévérité des examinateurs de la Standard IV. «Ces examens ont été d’un niveau largement trop élevé pour les enfants. Des élèves qui avaient des A+ en Mathématiques obtiennent des C et D. Ce n’est pas normal, d’autant plus que le streaming et le ranking n’existent plus.

 C’est un stress qu’on vient rajouter sur les enfants d’abord, sur les parents et sur les enseignants. Il se pourrait que ce soit une stratégie déguisée pour faire revenir les leçons particulières en standard IV», conclut Norbert Potié.