Les réactions ne se sont pas fait attendre après la décision de l’Environment Appeal Tribunal qui a tranché en faveur des promoteurs de CT Power ce lundi 16 juillet 2012. L’Ong Right To Live s’oppose à l’installation de cette centrale à charbon. (Photo: Rajen Valayden, porte-parole de l''association "Right to Live).

Right to Live monte au créneau après la victoire de CT Power à l’Environment Appeal Tribunal (EAT) ce lundi 16 juillet 2012. Le porte-parole de cette organisation, Rajen Valayden, explique que cette décision remet sur le tapis le dossier de la politique énergétique. Selon lui, le charbon représente un danger pour l’environnement.

Les promoteurs malaisiens de la centrale électrique à charbon ont eu gain de cause ce lundi. L’instance d’appel a fait valoir dix conditions sous lesquelles, CT Power a pu obtenir son permis Environment Impact Assessment (EIA).

Selon Rajen Valayden, le projet de CT Power est contraire à la Convention de Kyoto que Maurice a signé en 2001. « L’Etat a pris des engagements pour réduire le taux d’émission de carbone. Mais avec le projet de centrale à charbon tout cela est remis en cause », souligne le porte-parole de Right To Live.

« Même avec les conditions dans lesquelles la centrale aurait pu fonctionner, nous connaissons tous l’impact sur l’environnement avec des camions chargés de charbon qui font le va-et-vient », a fait ressortir Rajen Valayden.

Cependant, Right to Live dénonce « l’aspect socioreligieux » de ce dossier. « Des organisations socioculturelles ont pris position en faveur de ce projet. Une étude a-t-elle été réalisée pour mesurer l’impact sur l’environnement ? » se demande Rajen Valayden.

L’ONG dit attendre la réaction du Premier ministre, Navin Ramgoolam, d’autant plus qu’aucun appel d’offres a été fait dans cette affaire.