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L’ong Chrysalide intensifie sa lutte pour la décriminalisation des travailleuses du sexe

15 décembre 2011, 00:00

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L’ong Chrysalide intensifie sa lutte pour la décriminalisation des travailleuses du sexe

Les débats sur les Droits humains des travailleurs du sexe sont officiellement lancés. L''''ong Chrysalide souhaite, à travers une marche pacifique qui aura lieu le samedi 17 décembre, évoquer la décriminalisation de la prostitution.

« Pa rod sanz mwa, respekte mwa ». C’est le thème choisi par l’organisation non gouvernementale (ong) Chrysalide pour la deuxième marche « Parapli Rouz » organisée à Maurice et qui aura lieu le samedi 17 décembre dans les rues de Rose-Hill. Une manifestation qui se tient dans le cadre de la Journée Internationale contre la violence envers les Travailleurs du sexe.

Grâce à cette initiative, l’ong Chrysalide espère ouvrir le débat sur la décriminalisation du Travail du Sexe. « Il faut reconnaître les Droits Humains de ces travailleurs. Ce sera un début dans ce processus de respect », a affirmé Marlène Ladine, directrice de Chrysalide, qui intervenait lors d’une conférence de presse ce jeudi 15 décembre, au Centre Lacaz A, à Port-Louis.

Les participants défileront avec un parapluie rouge pour cette marche pacifique. « Le parapluie rouge est un symbole de protection des travailleurs du sexe face aux abus et à la discrimination. Il a été utilisé pour la première fois à Venise lors d’une manifestation des travailleurs du sexe, en 2001 », a expliqué Sophie Montocchio de Chrysalide.

La première marche pacifique tenue à Maurice pour soutenir les travailleurs du sexe a eu lieu en décembre 2010. « Notre volonté est de faire cesser la violence », a fait ressortir Marlène Ladine. Depuis l’ong s’est efforcé de renforcer le mouvement au plan national, notamment en tenant des ateliers avec un panel de juristes.

Pour Marlène Ladine, il est important d’informer qu’il existe une variété de travailleurs du sexe. « Il y a des hommes et également des mineures. Ils ne sont pas tous sur les rues, mais également dans les hôtels de luxe, des salons de massages ou encore des maisons closes ».