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L’Escalier : Les bénéficiaires du ERS attendent leurs terrains

5 avril 2013, 08:11

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L’Escalier : Les bénéficiaires du ERS attendent leurs terrains

 

Une compensation financière et un terrain de sept perches à Plein-Bois. C’est ce dont ont bénéficié les ex-employés de la Société usinière du Sud (SUD), aujourd’hui Omnicane, qui ont opté pour le Early Retirement Scheme (ERS). Or, depuis 2007, ils attendent toujours l’acte de propriété de leurs terres…

 

«Ena dimoun inn fini mor pann resi trouv sa terin ki zot ti sipoze gagne la. Nou ankor pe atann mem»,lance l’un des bénéficiaires. Au nombre d’une cinquantaine, ces ex-employés expliquent qu’ils ont signé leur contrat ERS fin 2007. «Selon cet accord, on aurait dû avoir nos papiers pour le terrain dans un délai de 15 mois», soutient FazalAmeerbeg, porte-paroledu groupe.

 

Manque de sérieux

Un tirage au sort pour l’allocation des terres a même été effectué en 2011. «Bel fet inn fer, minis tou inn vini me ziska ler terin la pa kapav fer narien lor la», se plaint un des anciens travailleurs de SUD. En effet, explique Fazal Ameerbeg, tant qu’ils n’auront pas l’acte de propriété, ils ne peuvent entamer de construction.

 

«Ou bizin sa pou al fer demars gayn permis construction tousala. San sa ou dan lilegalite »,résume Lewis Bignoux.Ils sont d’autant plus inquietsque «sa kas inn gagne la, li pe fi ni tigit tigit e zour en zour materio pe ogmente».

 

Les bénéficiaires de l’ERS déplorent le manque de sérieux et de communication sur ce dossier. Selon l’un d’entre eux, Christian Clarisse, nul ne peut leur dire qui en est responsable.

 

«La dernière fois que j’ai parlé à un représentant de la Mauritius Sugar Authority, il m’a dit que c’est la compagnie qui devait s’occuper de cela. À Omnicane, on me dit que c’est au gouvernement de le faire»,dit-il. «Finalement, onjoue au ping pong avec nous»,lâche Christian Clarisse.A ses dires, on luiaurait même dit que lesbénéficiaires devraientpayer pour les frais en vued’obtenir ces documents.Chose qu’ils refusenttous. «Nou pa pou dakor paye parski bann kinn pran VRS inn gayn terin contrat en main !»