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L’Asie, le nouvel horizon de Ciel Textile qui se tourne plus vers l’international

3 décembre 2009, 00:00

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L’Asie, le nouvel horizon de Ciel Textile qui se tourne plus vers l’international

Depuis quelques années déjà, le groupe CIEL se tourne résolument vers l’international et a adopté une politique d’ouverture à tous les niveaux des opérations et des investissements du groupe.

Avec Ciel Textile notamment, le groupe est aujourd’hui présent en Tanzanie, à Madagascar, en Inde, en Chine et au Bangladesh. Le groupe a également développé des partenariats avec le groupe Quartier Français, les Italiens de Tessitura Monti ou encore Kingdom Hotels et Four Seasons.

Un chiffre suffit pour donner une idée de la dimension qu’a prise l’expansion régionale et internationale pour le groupe CIEL: de ses 22 000 salariés, la moitié travaille à l’étranger, indique le Chief executive du groupe, Arnaud Dalais, dans la dernière édition du magazine de l’entreprise.

Pour faire le point sur cette mouvance, CIEL consacre un dossier à l’importance de la région et de l’international dans les opérations de Ciel Textile.

Tout a commencé avec Madagascar où le groupe s’implante il y a déjà vingt ans de cela en 1989. Le pionnier de l’aventure est Floréal Knitwear. Pour des raisons évidentes, car le coût de la main-d’œuvre locale pesait trop dans les coûts d’opération.

«Dans un domaine où le coût de la main-d’œuvre est primordiale, aller vers de pays où la production est moins onéreuse pour rester compétitif devient inévitable», souligne la direction de Ciel Textile.

Aujourd’hui, le groupe compte sept usines dans la Grande île, trois de Floréal Knitwear, deux d’Aquarelle et deux de Tropic Knits. Le groupe y produit  2,5 millions de pulls, 2,5 millions de chemises et 5 millions de T-Shirt. Il compte 8 200 employés.

Les matières premières pour ces usines malgaches sont produites à Maurice. De même, l’administration, le marketing ou la comptabilité sont effectués ici.

Fort de son expérience à Madagascar, Ciel Textile a voulu pousser l’expérience plus loin pour s’implanter en Asie. L’Inde est le deuxième pôle mondial de l’habillement après la Chine et compte une forte concentration d’acheteurs.

En mai 2005, Aquarelle s’installe au Bangalore. Un an plus tard, une deuxième usine, Laguna Clothing ouvre ses portes. Les matières premières proviennent d’Asie et le marketing et la comptabilité se font sur place.

Ciel Textile possède donc ses propres usines en Inde mais il a aussi recours à la sous-traitance. Ainsi, il prend des commandes des clients et sous-traite la production à d’autres usines. C’est ainsi que Floréal Knitwear fait produire 200 000 pulls en Chine et 500 000 au Bangladesh tandis qu’Aquarelle fait produire 300 000 pulls au Bangladesh.

Dans cette logique, Ciel Textile a ouvert des bureaux de sourcing qui vendent aux clients les produits réalisés par des tiers et acheminés dans les usines du groupe.

Ciel textile franchira une nouvelle étape en Asie car il compte ouvrir deux usines, une d’Aquarelle et une de Floréal Knitwear, au Bangladesh dans 18 mois au maximum. Ces usines seront les porte-drapeaux du groupe dans la région. Elles seront engagées dans la production mais aussi dans le sourcing.

L’objectif est que dans cinq ans, Aquarelle et Floréal Knitwear produisent autant en Asie que dans la région. Ciel Textile semble avoir trouvé le bon filon puisque les opérations en Inde, par exemple, sont les plus rentables de tout le groupe. Madagascar est plus rentable que Maurice et la sous-traitance en Chine et au Bangladesh sont des opérations fructueuses, déclare Harold Mayer, le Chief Operating Officer de Ciel Textile.