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L’Afrique rationalise les potentiels de ses blocs économiques régionaux

6 juin 2012, 00:00

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L’Afrique rationalise les potentiels de ses blocs économiques régionaux

Les cadres supérieurs prennent connaissance de la progression des travaux concernant la création d’une zone d’échanges économiques regroupant les 26 pays de la région.

L’Union fait la force. Tout comme les pays du continent européen qui se sont regroupés au sein de l’Union européenne ou encore le cas des pays de l’Asie qui forment le bloc East Asian Economic Caucus, les pays faisant partie des blocs économiques de la région ont compris que l’heure est à l’intégration et non à la dispersion de leurs potentiels économiques.

En effet, l’idée d’une intégration des blocs régionaux que sont la Communauté de Développement de’Afrique Australe (SADC), le Marché Commun des Etats d’Afrique Orientale et Australe (Comesa) et la Communauté d’Afrique de l’Est (East African Community) avance à grands pas.

A preuve. C’est au centre de conférence internationale de Grand Baie que se tiennent depuis le mardi 5 juin 2012, les travaux de la quatrième édition de la réunion du comité tripartite regroupant les hauts responsables de ces organismes. Ces officiers représentent le haut de la hiérarchie du forum du comité tripartite chargé de piloter la mise en place du projet de création d’une Zone de Libre-échange tripartite de la région. Ils sont venus prendre connaissance des progrès réalisés dans ce domaine jusqu’ici.

La délégation mauricienne est dirigée par Assad Bhuglah, Director Trade Policy au ministère des Affaires étrangères.
La prochaine étape sera la présentation de l’état du projet au niveau du comité ministériel de ces pays. Si l’idée se matérialise, émergera un marché commun de la région regroupant 26 pays. C’est un chantier qui va nécessiter beaucoup de travail.

Il ne s’agit pas seulement de créer les conditions pour que les produits émanant de tous ces pays puissent atteindre les marchés appropriés selon les règles établies. Il est question de rationaliser et de synchroniser toutes les procédures qui favorisent l’émergence d’un véritable bloc économique régional à commencer par les pratiques douanières.

Ce n’est pas tout. On évoque également la nécessité d’améliorer toutes les infrastructures existantes, de développer la connectivité tant maritime qu’aérien, de créer un corridor susceptible de relier le Caire à Cape Town.
L’objectif est de faire en sorte qu’en 2014, la région dispose de facto de sa propre zone de libre-échange.