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L’équipe dirigeante de la FCM se renouvelle pour se donner un nouveau dynamisme
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L’équipe dirigeante de la FCM se renouvelle pour se donner un nouveau dynamisme
La Fédération Créoles Mauriciens (FCM) a procédé à l’élection de six nouveaux membres au sein de son comité exécutif.
Cette élection était devenue nécessaire suite à la démission de six membres. A savoir celle de Patrick Guimbeau, d’Arlette Nadan, d’Eddy Jolicoeur, de George Candahoo, de Jacques Christophe Bellepeau et de Sydney Adelson.
Ils sont remplacés par Jean-Yves Violette, élu avec 31 voix, Berty Eléonore (26 voix), Olivier Précieux (23 voix), Antoine Félicité (20 voix), Christian Lafrance (17 voix) et Joël Prevost (15 voix).
Le président de la FCM, le père Jocelyn Grégoire, a demandé aux membres de l’association de coopter un élément féminin au sein du comité. Le choix s’est porté sur Joyce Marion, qui a recueilli 11 voix.
«C’est le changement dans la continuité. Ce qui est encourageant, c’est qu’on avait commencé avec cinq groupes et, aujourd’hui, on a 17 groupes qui sont affiliés. En outre, il y a d’autres demandes d’affiliation. Cela, malgré les difficultés qu’on a connues», souligne Jocelyn Grégoire, qui fait référence à la contestation suite au rôle qu’il a joué dans la réunification du PMSD.
Revenant au nouveau comité exécutif, il dira que les nouveaux membres donneront un autre dynamisme à la fédération. «Avant, il n’y avait que 5 à 6 membres actifs. Il fallait une nouvelle équipe, des gens qui travaillent et qui vont être présents sur le terrain. Il nous fallait plus de dynamisme, plus d’actions», insiste le père Grégoire.
Celui-ci confie que l’action de son mouvement va se concentrer désormais sur le Certificate of Primary Education (CPE). «Il nous faut une action radicale à ce niveau. Il faut amener le gouvernement à prendre conscience du fait qu’un pays ne peut fonctionner avec seulement 5 000 enfants qui arrivent jusqu’au Higher School Certificate (HSC) alors qu’ils sont 25 000 à réussir le CPE. Je ne peux pas continuer à accepter qu’on parle de progrès lorsque le taux de réussite au CPE augmente de 1% ou de 2%. Ce sont tous les enfants de Maurice qui souffrent de ce système», conclut Jocelyn Grégoire.
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