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Joe Lesjongard affirme ne pas vouloir se joindre à un autre parti

21 janvier 2009, 01:00

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L’ancien président du Mouvement Socialiste Militant (MSM) explique ce que sera son avenir politique dans le court terme.

«Je ne compte pas me joindre à un autre parti. Je ne suis pas ce genre de personnes qui va se jeter dans les bras du premier venu parce que je passe par des moments difficiles», affirme Joe Lesjongard sur son avenir politique. C’est à un moment où toutes sortes de spéculations sur sa démarche future, après sa démission du MSM, que le député de Port-Louis a tenu à apporter ces précisions.

Cela ne fait pas pour autant taire les rumeurs sur un rapprochement avec la Fédération des Créoles Mauriciens (FCM) du Père Jocelyn Grégoire. Sans faire référence directement à ce mouvement, Joe Lesjongard affirme surtout vouloir garder une certaine cohérence au niveau de son action politique. «Je suis un Mauricien avant tout, même si je reconnais mon appartenance à la communauté créole. Mais il est hors de question de me joindre à un parti sectaire. Je suis un politicien responsable et je compte le rester. J’ai toujours était un défenseur du mauricianisme et cela ne va pas changer», fait-il ressortir.

Quant à son avenir politique immédiat, Joe Lesjongard affirme n’avoir aucun projet défini. «Cette séparation est dure à digérer. Je suis actuellement dans un état d’esprit d’assimilation. J’essaye de comprendre ce qui m’est arrivé. Je déciderai ultérieurement de la suite que je donnerai à ma carrière politique», confie-t-il.

Sur les raisons de son départ du MSM, Joe Lesjongard affirme surtout que la machinerie de ce parti ne fonctionne pas depuis quelque temps. «J’ai voulu qu’on y apporte certains changements. Mais nos discussions ont buté sur des observations et nous n’avons jamais pu entrer dans les détails et encore moins trouver des solutions. Et je me suis retrouvé au pied du mur», avance-t-il, avant de préciser que, désormais, c’est un sentiment de tristesse qui l’anime. «J’aime mon parti, enfin mon ancien parti. C’est une décision que j’ai prise à contrecœur. Mais je ne suis pas du genre à reporter les décisions. Quand je me retrouve devant une impasse, je prends la décision qui s’impose même si cela me fait mal», conclut-il.

La rdaction