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Inondations du 30 mars : La SPDC offre un nouveau local à Allan Wright

14 octobre 2013, 18:32

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Inondations du 30 mars : La SPDC offre un nouveau local à Allan Wright

Près de six mois après les inondations meurtrières du 30 mars, Allan Wright a reçu mercredi une première proposition de la State Property Development Company Ltd (SPDC). Dans une correspondance datée du 9 octobre, la compagnie gérante du Port-Louis Waterfront, offre un local alternatif à celui qui a perdu sa femme Sylvia et son fils Jeffrey dans le «tunnel de la mort» en ce jour fatidique.

 

Le nouveau local se situe juste à l’entrée du tunnel, sur le front de mer. Dans le passé, cet emplacement a abrité une boutique de lingerie fine.

 

«La SPDC me fait une proposition sans aucune discussion au préalable et en outre, on me demande une confirmation avant le 17 octobre. Pis, la lettre est signée de l’Events Manager

et non du Chief Executive», confie Allan Wright, remonté.

 

Celui-ci est d’avis que la compagnie a pris une décision hâtive sans aucune réflexion, sachant que le Premier ministre le recevra incessamment.

 

Allan Wright poursuit que le local proposé est loin d’être conforme au type de commerce que son épouse opérait dans le tunnel. «Cet emplacement est aménagé pour un magasin et non pas pour une échoppe de proximité comme la nôtre», explique ce membre exécutif du Parti Travailliste.

 

Pendant ce temps, l’ancien maire fait valoir que la demande majeure du front commun des parents des victimes du tunnel de la mort est restée lettre morte. Notamment, l’indemnisation aux parents des six victimes qui ont péri dans l’un des deux tunnels de la SPDC. Ils avaient aussi demandé un plan en cas de nouvelle catastrophe.

 

«L’avenir des deux échoppes dans le tunnel, fermées depuis le 30 mars est secondaire. Notre combat n’est pas de nous calmer avec certaines choses. Nous demandons réparation à la SPDC, en attendant que justice soit faite. Je vais répondre à la SPDC et j’attends ma rencontre avec le Premier ministre», soulignecelui qui réclameRs 20 millions de dommagesà la compagnie gérante dufront de mer de Port-Louis.

 

Du côté de la SPDC, il nous revient que cette proposition n’a pas été à l’ordre du jour lors du dernier conseil d’administration. Sans compter que cette offre n’a pour l’heure été faite qu’à un seul des deux gérants de snacks du «tunnel de la mort».