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Infinity : Une marche de protestation prévue le dimanche 6 mars

2 mars 2011, 00:00

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Infinity : Une marche de protestation prévue le dimanche 6 mars

Les employés non-payés qui font un sit-in devant Infinity Tower à Ebène organisent une marche de protestation, le dimanche 6 mars. Les participants marcheront du Plaza jusqu’à Ebène, à partir de 10 heures.

Une dizaine d’employés non-payés d’Infinity BPO font toujours un sit-in devant les locaux du centre d’appel à Ebène. Il est estimé qu’ils sont plus de cent employés à n’avoir pas reçu leurs salaires, sinon qu’une partie.

Les employés engagés dans le sit-in, dont certains participent au mouvement de protestation enclenchée depuis le mercredi 2 février, ont pris l’initiative d’organiser une marche le dimanche 6 mars. Elle débutera à 10 heures, débutera au Plaza, Rose-Hill, et finira à Ebène.

«Nous invitons tous les anciens employés d’Infinity BPO à y participer, qu’ils aient été payés ou pas, mais aussi le public. Nous demandons aussi la solidarité des employés des autres centres d’appel et du public», déclare Elvina, qui est de ceux qui font le sit-in.

Celle-ci explique que le but de la marche, c’est de continuer à faire des pressions pour le paiement des salaires dus. «Personnellement, je ne quitterai pas ce sit-in tant que Jean Suzanne, président exécutif d’Infinity BPO, ne nous aura pas payé», affirme Elvina, déterminée.

Pourtant, le patron d’Infinity BPO avait assuré que d’ici la fin de février tous les employés percevraient leurs salaires. Il est d’ailleurs sous le coup d’une inculpation pour ce délit devant la cour industrielle. La cour a également émis une interdiction de quitter le territoire à son encontre.

C’est le ministère du Travail qui a logé ce procès contre lui en cour industrielle. A l’appel du procès le vendredi 25 février, Jean Suzanne a plaidé non coupable aux accusations portées contre lui. Selon lui, le paiement des salaires relèvent de la responsabilité du directeur général, voire celle du responsable des finances ou encore celle des ressources humaines, mais en aucun cas de celle du président exécutif.

Le ministère du Travail, de son côté, se penche sur une autre problématique dans cette affaire. Parmi les employés qui ont été rémunérés, il y en aurait qui prétendent encore ne l’avoir pas été. Une enquête a été ouverte à ce sujet.