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Infinity BPO : Des irrégularités d’un montant de 375 000 euros relevées dans les comptes

14 juin 2011, 00:00

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Infinity BPO : Des irrégularités d’un montant de 375 000 euros relevées dans les comptes

<STRONG>Des irrégularités ont été décelées dans les comptes de l’ancien centre d’appels Infinity BPO par la firme d’expert-comptable PriceWaterhouseCoopers. Ces anomalies s’élèvent à quelque 375 000 d’euros.</STRONG><BR><BR>Au total, 375 000 d’euros. C’est le chiffre qui apparaît comme différence dans les comptes de la compagnie mise en liquidation, Infinity BPO. Les livres de comptes sont gérés par la compagnie PriceWaterhouseCoopers.<BR><BR>Cet argent a été reversé à la société Vocalcom Océan Indien. Selon des documents bancaires datant de novembre dernier, l’ancien directeur général, Gérald Bouillaud, aurait plusieurs centaines de milliers d’euros. 90 % de ses avoirs avaient été placés en actions. C’est ce que révèlent des courriers électroniques échangés entre Gérald Bouillaud et son chargé de clientèle de la banque luxembourgeoise, Natixis.<BR><BR>Avec la publication des rapports de la PriceWaterhouseCoopers datant de décembre 2010, les employés d’Infinity BPO relancent la polémique sur une possible fraude qui aurait eu lieu au sein de la compagnie. Ils soupçonnent, cette fois, Gérald Bouillaud d’avoir détourné des fonds.<BR><BR>De plus, les employés ont également pris connaissance de l’existence d’un centre d’appels créé par Gérald Bouillaud en Tunisie, Tilsys BPO. Ils souhaitent, à présent, qu’une enquête soit initiée sur le directeur général au même titre que celle initiée sur Jean Suzanne.<BR><BR>En effet, l’ancien président du centre d’appels, Jean Suzanne, a finalement déclaré ses avoirs à la Cour suprême, le mardi 7 juin dernier. Cependant, Gérald Bouillaud, ancien directeur général de la compagnie, qui a également reçu une injonction Mareva de la Cour suprême, n’a toujours pas déclaré ses avoirs.<BR><BR>Ce mardi 14 juin, Jean Suzanne sera appelé à fournir des explications en ce qui concerne la déclaration de ses avoirs.<BR><BR>