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Incidents à Quinze Cantons : le père du principal suspect affirme que son fils se rendra à la police ce mardi

21 février 2012, 00:00

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Incidents à Quinze Cantons : le père du principal suspect affirme que son fils se rendra à la police ce mardi

Mahaboob Wahedally, principal suspect recherché depuis les incidents de jeudi 16 février à Quinze-Cantons compte se rendre à la police ce mardi matin.

Recherché depuis le vendredi 17 février,  Mahaboob Wahedally qui est soupçonné d’être à l’origine des tensions survenues à Quinze-Cantons le jeudi 16 février dernier compte se rendre à la police, ce  mardi 21 février à 9 heures. C’est ce qu’a confié son père. Cassam Wahedally. Il soutient que son fils n’a rien à se reprocher et que toute cette histoire autour des incidents survenus le jeudi 16 février est une histoire montée de toute pièce. « Je ne comprends pas tout cet acharnement sur les membres de ma famille », explique-t-il.

Notre interlocuteur raconte que ceux qui sont en train d’accuser son fils sont en train de formuler de graves accusations. En effet il explique que son fils qui est rentré à Maurice au début du mois de février fait actuellement face à de graves problèmes de santé. « Il a des complications aux reins et doit garder le lit », avance-t-il.

L’agent politique connu pour ses démêlés avec la police, affirme qu’il est impossible que son fils soit l’auteur de « ces incidents ». « Son état de santé ne lui permet pas de faire des mouvements brusques », affirme-t-il. « De plus certains témoins prétendent avoir aperçu mon véhicule alors qu’il se trouvait dans son garage au moment de l’incident. Ils font fausse route. Les organisations socioculturelles installent chaque année des marquises pour accueillir les pèlerins et il ne s’est jamais produit un incident, pourquoi maintenant ?» se demande-t-il.

A Quinze-Cantons en ce lundi 20 février la tension était palpable chez les membres de ’15 Cantons Hindu Sewa Sang’, l’association religieuse qui dit avoir été victime de ceux qu’ils désignent comme des « habituels fauteurs de troubles de la région ». Les membres n’y vont pas de main morte à l’encontre des présumés « provocateurs ». Tout en souhaitant garder l’anonymat , ils expliquent qu’à la veille de l’incident, ils avaient pris le temps de dresser deux salles vertes.

Toutefois le lendemain soit le jeudi 16 février, c’est avec surprise qu’ils constatent que les prélarts avaient été saccagés. Et là expliquent-ils il ne leur en a pas fallu longtemps pour savoir qui sont, selon eux, les auteurs de cet incident.

Ces derniers considèrent que cet incident aurait pu avoir de graves répercussions, s’ils n’étaient pas intervenus à temps. « Lorsque cette affaire a été rendue publique plusieurs personnes nous ont manifesté leur soutien et voulaient retrouver les auteurs de ces actions, mais nous ne souhaitions pas que les choses s’aggravent davantage, nous avons préféré calmer le jeu », soutient un membre du ‘15 Cantons Hindu Sewa Sang’.