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Iles Vanille : L’accès aérien au centre des discussions entre les opérateurs touristiques

7 juin 2011, 00:00

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Iles Vanille : L’accès aérien au centre des discussions  entre les opérateurs  touristiques

L’accessibilité dans la région se pose comme une question clé dans le succès du concept Iles Vanille. D’où la tenue d’une session interactive entre les directeurs des offices du Tourisme de la région, le ministre Nando Bodha, le directeur du Conseil régional de la Réunion, Didier Robert et les représentants des compagnies aériennes desservant l’océan Indien.

Faciliter l’accès entre Maurice, Rodrigues, la Réunion, les Seychelles, Madagascar, Mayotte et les Comores. C’est l’une des priorités pour concrétiser à bien le concept Iles Vanille. Afin d’attirer davantage de touristes dans la région, l’assouplissement des droits d’entrée, l’exploitation des liaisons et réseaux des transporteurs aériens sont des possibilités à considérer.

Une session interactive s’est tenue à huis clos ce lundi 6 juin à l’hôtel Le Labourdonnais en présence du ministre du Tourisme, Nando Bodha, du directeur de la Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA), Karl Mootoosamy, le directeur de l’île de la Réunion Tourisme, Pascal Viroleau, le Chief Executive Officer du Seychelles Tourism Board, Alain St-Ange, le directeur de l’office national du Tourisme de Madagascar, Joel Randriamandranto ainsi que le directeur de l’Association Comorienne du Tourisme, Guy Hissane.

Parmi les autres participants : les représentants des compagnies aériennes desservant la région, dont Air Mauritius, Air France, Air Seychelles, Air Austral, Corsairfly, Comair, Air Madagascar, Emirates, Condor, South African Airways, British Airways, Transaero, Meridianafly et Edelweiss.

Auparavant, lors de la partie officielle, Nando Bodha a, lors de son intervention, évoqué la possibilité de proposer une offre cohérente, régionale et attractive en vue de créer des passerelles entre les îles. Il a suggéré un voyage à la Réunion à l’aller avec Air Mauritius et au retour avec Air Austral. Ou encore faire émerger Madagascar comme une destination internationale sur la carte du tourisme. Ce, avec la collaboration de tous les partenaires de la région.

« Ensemble, il nous faut voir comment structurer tout ça et ce à travers un dialogue ouvert. L’idée c’est qu’Air Mauritius, qui est notre transporteur national, puisse être profitable, et en même temps faire en sorte que les autres compagnies aériennes puissent en bénéficier, en créant la meilleure synergie entre les compagnies aériennes nationales et internationales. Ce qui nous permettra de placer l’océan Indien comme un haut lieu du tourisme selon les différents atouts et attentes de chaque île », a souligné Nando Bodha.

Pour sa part, Didier Robert, le président du conseil régional de la Réunion, a déclaré qu’il n’est pas aussi simple de convaincre les touristes du monde entier s’il n’y a pas d’avion. « Il nous faut renforcer les autoroutes d’accès et nous avons intérêt à anticiper, notamment en proposant des billets d’avion à coût réduit », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que les autorités réunionnaises ont aussi apporté leur contribution à la réussite du concept Iles Vanilles, en diminuant la taxe aéroportuaire à Pierrefonds de 10 euros.

Il a, d’autre part, parlé de leur investissement dans la modernisation des aéroports Roland-Garros et celui de Pierrefonds. Le premier afin qu’il puisse accueillir de plus gros porteurs et le dernier afin qu’il devienne la plateforme régionale avec l’attraction principale qu’est le volcan de la Fournaise.

Didier Robert a, en outre, indiqué que cela n’a pas été de tout repos de convaincre les autorités françaises pour l’assouplissement des modalités d’entrée sur le sol réunionnais. Ce qui a, par la suite, vu à la place un visa touristique de 15 jours pour les touristes chinois, indiens, russes et sud-africains désirant prolonger leur séjour à la Réunion.