Les personnes présentes samedi après-midi au stade Auguste-Vollaire ont été frappées par une phrase prononcée par Devanand Ritoo et qui a éclipsé jusqu’au ton virulent qu’il a adopté pour critiquer certaines fédérations. C’est sa décision de mettre des directeurs techniques nationaux (DTN) à la disposition du Trust Fund for Excellence in Sports (TFES) et non des fédérations, comme cela avait toujours été le cas jusqu’ici.

Les fédérations sont-elles appelées à disparaître au profit d’un organisme qui chapeauterait le sport par le biais de commissions comme c’était le cas dans le passé ? Assistons-nous à une étatisation progressive du sport ? Etait-ce une pique destinée à agacer certaines fédérations et certains dirigeants ? Les questions restent posées.

Il est vrai que certaines fédérations sportives et certains dirigeants ne font pas honneur à leur discipline et au sport en général. Mais les fédérations sont malgré tout chargées d’organiser et de promouvoir la pratique de leurs disciplines et à ce titre méritent d’être considérées et traitées comme des partenaires et des interlocuteurs et non comme des partenaires et interlocuteurs dont on se passerait bien.

S’il faut trouver la bonne parade à la nuisance que représentent certains, il faut d’un autre côté privilégier le dialogue et le partenariat dans le respect des rôles de chacun sur la scène sportive. Le développement du sport ne peut se faire sans les fédérations.

Robert D’Argent

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