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Homophobie : Rainbow UOM pour défendre la cause des homosexuels

4 octobre 2011, 00:00

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Homophobie : Rainbow UOM pour défendre la cause des homosexuels

Défendre les droits de la communauté Lesbienne Gay Bisexuelle et Transgenres (LGBT) sur le campus de Réduit. C’est dans ce sens qu’est en train d’abonder le collectif Rainbow UOM, un collectif qui veut s’installer à l’Université de Maurice pour combattre l’homophobie.

Non à l’homophobie à l’Université de Maurice. Une centaine de jeunes universitaires se sont regroupés au sein du collectif Rainbow UOM pour parler ouvertement sur l’homosexualité. Un sujet trop souvent banalisé selon Dayolen Kistnen, un des porte-paroles de ce collectif. « L’homosexualité à l’Université de Maurice est soit banalisé ou alors souvent incompris », soutient-il.

C’est sur le réseau social Facebook que le collectif a commencé à prendre forme, il y a un mois de cela. « Ce groupe est très vite devenu un forum de discussion où nous partageons régulièrement des idées. Des discussions auxquelles participent également les chargés de cours de l’Université de Maurice », précise-t-il. 

Cet étudiant en troisième année en Bio Technologie explique que c’est avec l’aide d’une centaine d’universitaires, de chargés de cours ainsi que de l’Amnesty Hub, qu’il espère mener des campagnes de sensibilisation sur la discrimination sexuelle.

Comme mode d’opération, Rainbow UOM procèdera à la distribution de pamphlets, de préservatifs, de t-shirts, et organisera également des causeries. « Dans une toute autre mesure nous essaierons d’organiser des soirées en boîtes de nuit.

« Je pense que l’Université de Maurice est quelque peu le reflet de la société mauricienne, et je suis ainsi d’avis que l’homophobie existe bien évidemment sur le campus », explique Dayolen Kistnen. « L’Amnesty Hub, m’avait dans un premier temps approché pour faire partie de sa branche, mais je voulais à tout prix former un collectif à part entière », indique-t-il.

Une campagne qui ne sera certainement pas de tout repos, nous nous souviendrons qu’en 2007, le collectif Keep It Safe Society (KISS) qui distribuait des préservatifs sur le campus avait buté contre la direction de l’Université de Maurice.