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Hausse du Trade Fee: Aslam Hosenally donne la réplique à Hervé Aimée

17 janvier 2014, 18:08

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Hausse du Trade Fee: Aslam Hosenally donne la réplique à Hervé Aimée

«Oui, nous avons demandé que le Trade Fee soit augmenté», concède l’ancien lord-maire Aslam Hosenally. Ce dernier souligne cependant que la mairie visait seulement les grandes entreprises. Or, soutient-il, c’est le ministère des Collectivités locales qui a procédé à une hausse généralisée.

 

«Ces nouveaux règlements ne reflètent pas nos propositions», s’insurge Aslam Hosenally, l’ancien lord-maire. Ce dernier donne ainsi la réplique à Hervé Aimée qui, dans un communiqué émis hier, jeudi 17 janvier, soutient que la hausse du Trade Fee fait suite à une demande de la municipalité de Port-Louis.

 

Le lord-maire explique que la municipalité de Port-Louis avait proposé une hausse du Trade Refuse Fee que pour les grosses entreprises de la capitale. En fait, poursuit Aslam Hosenally, la mairie de Port-Louis avait proposé au ministère de tutelle de ramener le Trade Licence Fee et le Trade Refuse Fee à une seule taxe car «certains commerçants ne s’acquittaient que d’une taxe».

 

Mais, dans son communiqué, le ministre des Collectivités locales indique que la mairie a soutenu que le Trade Fee n’a pas connu d’augmentation depuis 2006 et qu’une hausse la permettrait d’encaisser plus de fonds. Ce que réfute Aslam Hosenally. «Nos propositions pour une hausse du Trade Feene concernaient pas les petits commerces car on reconnait les difficultés auxquelles ils font face», affirme-t-il.  Et de préciser qu’«il ne faut pas oublier que les revenus des commerçants opérant dans les zones commerciales et résidentielles ne sont pas les mêmes».

 

L’ancien lord-maire ajoute que les problèmes autour du paiement du Trade Fee à Port-Louis ne sont pas les mêmes que dans les autres villes et villages. Alors que, dans son communiqué, le ministère évoquait, lui, le fait que les municipalités et les conseils de districts voulaient entreprendre des projets «prestigieux mais coûteux», et qu’ils doivent trouver eux-mêmes les fonds nécessaires, notamment à travers la hausse du Trade Fee

 

Du côté des conseils des districts, notamment à Flacq, Vikram Hurdoyal, se réjouit, lui, de cette hausse. «Cela fait des années que le montant n’a pas été augmenté. De plus, le ministère avance qu’il ne peut nous accorder plus de Grant-in-Aid et que c’est à nous de gérer notre budget», dit-il. Et de préciser que cette hausse va, cette année-ci, rapporter Rs 13 millions de plus au conseil de district de Flacq.

 

En attendant, la résistance s’organise face à cette mesure. Avec une manifestation prévue devant le Parlement ce lundi 20 janvier.