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Gérard Louis : la nostalgie du séga

11 mai 2009, 00:00

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Gérard Louis : la nostalgie du séga

Samedi prochain, le séga fera sa fiesta. Gérard Louis, en collaboration avec le Centre Charles Baudelaire (CCB), invite le grand public à 20 heures au concert Nostalgie, au Mahatma Gandhi Institute (MGI) à Moka.

Les «doyens» du séga auront leur soirée. L’occasion pour eux de remettre à jour des compositions oubliées de la mémoire de bon nombre. Claudio Veeraragoo, Michel Legris, Serge Lebrasse, Jean-Claude Gaspard, Micheline Virahsawmy, Georgie Joe, Marclaine Antoine, Roger et Marie Josée Clency seront les voix de ce concert.

Ce présent projet a vu le jour, lors du dîner après-concert de Dominique Barret, l’année dernière. «J’ai eu l’idée de faire un spectacle pour rendre hommage aux doyens du séga qui sont encore là», explique Gérard Louis. Le choix s’est fait selon l’âge des artistes. Les plus âgés ont été privilégiés, mais il était impossible de réunir tous ceux de cette génération, poursuit-il. L’invitation a été très vite acceptée par les chanteurs retenus pour le 16 mai au MGI.

Si Gérard Louis parle de doyens, il précise que la présence de Micheline Virahsawmy s’explique par son admiration pour la soeur de cette dernière, Rosemay Nelson, qui n’est plus. «Comme elle n’est plus parmi nous, j’ai invité sa soeur parce que je voulais rendre hommage à Rosemay Nelson ainsi qu’au groupe Future of life.» Donner une nouvelle vie au séga d’antan.

Gérard Louis veut embarquer le public dans le train de la nostalgie musicale. Pour le concert la composition a été respectée avec une touche gerardlouisienne, évidemment.

Evoquant le séga d’avant, Gérard est catégorique. «Musicalement, le séga d’antan manquait de structure. Cela s’explique par le fait qu’il fallait enregistrer d’un seul coup.» Notre musique nationale, était, poursuit Gérard Louis, techniquement limitée à cette époque. «Il y avait un vrai problème de technique et de sonorité.»

Aujourd’hui, c’est cet aspect qui a été amélioré. «Sinon, les chansons n’ont pas été retouchées. Le fait nouveau c’est le choeur. Cette partie vocale a vu son émergence avec Cassiya. C’est à partir de ce moment que les choeurs ont eu une place importante dans le séga. Il y a eu aussi la modernisation des instruments.»