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France : priorité aux idées lors du deuxième débat de la primaire PS

29 septembre 2011, 00:00

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France : priorité aux idées lors du deuxième débat de la primaire PS

Les candidats à la primaire socialiste ont pris part mercredi à un débat télévisé plus concret et plus vif que le précédent, à 11 jours du premier tour de scrutin qui investira l''''un d''eux pour l''élection présidentielle de 2012 en France.<BR><BR>En deux heures trente de débat sur i&gtTélé, les candidats - cinq socialistes et le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet - sont restés consensuels, s''interpellant parfois sans agressivité, sur des sujets aussi variés que la politique industrielle, les salaires et la sécurité.<BR><BR>Après avoir résumé en préambule ses premières mesures de président(e), chacun a déroulé ses idées pour sortir la France de la crise et du chômage exemples à l''appui, souvent puisés dans leur campagne électorale en cours.<BR><BR>Le favori François Hollande s''est parfois posé en arbitre, rappelant que le but de cette primaire était de faire gagner la gauche en 2012 et distribuant les bons points.<BR><BR><EM>"Il y a des idées, c''est déjà beaucoup, c''est bien",</EM> a-t-il souligné lors de la première partie du débat sur la crise.<BR>En guise de conclusion, le député de Corrèze a parlé de lui à la troisième personne, brossant le portrait d''un candidat crédible épris de justice, qui <EM>"fasse preuve de la capacité de lever une espérance sans laquelle il n''y a pas de victoire".<BR>"Confiance, c''est le mot-clé",</EM> a-t-il insisté.<BR><BR>Martine Aubry s''est adressé plus directement aux électeurs. <EM>"J''ai besoin de chacun d''entre vous",</EM> a-t-elle dit.<BR>Les outsiders comme Arnaud Montebourg et Manuel Valls ont aussi donné de la voix, comme galvanisés par leur remontée dans les sondages.<BR><BR><EM>"La voiture roule à tombeau ouvert vers le précipice et on en est à régler la climatisation</EM>", a dit le député de Saône-et-Loire pour résumer la situation économique où il voit "<EM>l''écroulement de l''ancien monde".<BR></EM><BR><EM>"Moi je veux des taxes contre la Chine, la Corée du Sud, contre tous ceux qui prennent des mesures protectionnistes", a plaidé le partisan de la "démondialisation</EM>".<BR><BR><STRONG>"OÙ EST LA MODERNITÉ ?"<BR></STRONG>Sur le thème de la sécurité dont il s''est fait un spécialiste, son collègue de l''Essonne Manuel Valls a défendu gendarmes et policiers <EM>"qui ont le moral dans les chaussettes".<BR></EM><BR><EM>"Présidente des solutions efficaces et justes",</EM> Ségolène Royal a déclaré d''emblée vouloir <EM>"remettre de l''ordre dans la Maison France à tous les étages et surtout au sommet".<BR><BR></EM>La présidente de Poitou-Charentes, qui veut bloquer les prix de l''essence et des produits de première nécessité, s''est aussi prononcée pour l''interdiction des licenciement boursier.<BR><BR>Une idée jugée passéiste par Jean-Michel Baylet, qui a souvent mis en avant son statut de chef d''entreprise.<BR><EM>"Où est la modernité ?",</EM> a demandé Martine Aubry à tous ceux qui, à droite, <EM>"nous traitent d''archaïques</EM>".<BR><BR><EM>"Là je parle au nom de nous tous : réellement aujourd''hui la modernité c''est de changer de système, ce n''est pas seulement de rafistoler</EM>", a-t-elle dit, quelques heures après la présentation du budget 2012 en conseil des ministres.<BR><BR>Martine Aubry et François Hollande se sont dits d''accord avec une régulariser <EM>"au cas par cas" les sans papiers.<BR>"L''immigration est un atout pour la France"</EM>, a dit Arnaud Montebourg.<BR><BR>Manuel Valls s''est montré plus sceptique.<BR>"<EM>Notre système d''intégration ne marche plus (...) L''apartheid social, territorial, ethnique est devenu une réalité",</EM> a-t-il dit. <EM>"Les reconduites à la frontière sont indispensables à notre pacte national".<BR><BR></EM>Sur le thème de la morale en politique, plusieurs candidats se sont prononcés pour une réforme du statut du chef de l''Etat.<BR>Arnaud Montebourg a jugé "nécessaire que les socialistes fassent le ménage chez eux", notamment à la fédération des Bouches-du-Rhône, où il doit se rendre jeudi.<BR><BR>Un troisième débat télévisé est prévu mercredi prochain 5 octobre sur BFM-TV, quatre jours avant le premier de la primaire, le dimanche suivant.<BR>&nbsp<BR><STRONG><EM>Par Elizabeth Pineau (Reuters)<BR></EM></STRONG>