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F1, GP d’Abou Dhabi. Alonso-Vettel, destins croisés

13 novembre 2011, 00:00

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F1, GP d’Abou Dhabi. Alonso-Vettel, destins croisés

L’un était vu comme la star du moment de la discipline, l’autre comme un diamant brut à polir l’an passé encore : Fernando Alonso (Ferrari) et Sebastian Vettel (Red Bull), qui comptent désormais deux couronnes chacun, connaissent des trajectoires inversées en Formule 1.

Le Grand Prix d’Abou Dhabi, qui se déroulera dimanche sur le somptueux circuit de Yas Marina, est le cadre parfait pour établir ce constat. L’an passé, l’Espagnol y avait été dépossédé par l’Allemand d’un titre qui lui tendait les bras lors de la dernière manche du Championnat.

Depuis lors, Vettel a tout gagné ou presque. ’Baby-Schumi’, a force d’avaler tous les records de précocité (plus jeune pilote à marquer un point pour son premier GP, plus jeune pilote à mener une course, plus jeune auteur d’une pole position, plus jeune vainqueur, etc.), s’est fait un nom.

Fernando Alonso, sacré en 2005 et 2006, en est le témoin, voire la victime. Le bon ’Seb’ lui a subtilisé ses titres de plus jeune champion du monde (en 2010), puis celui de plus précoce double champion (2011).

Dans le même temps, l’Allemand a signé 13 poles et 11 victoires cette année, contre un petit succès pour l’Espagnol. Red Bull cavale en haut de l’affiche, quand Ferrari s’impatiente. La cote de Vettel est en plein boom. Celle d’Alonso bien moins.
Pas de quoi toutefois inquiéter l’un, ni exalter l’autre. "Quand je suis arrivé sur le circuit jeudi, beaucoup de souvenirs ont refait surface. Cette année, nous espérons poursuivre ce que nous avons déjà réalisé", commente sobrement Vettel.

Hat-trick ?

De là à réaliser un hat-trick, lui qui a gagné les deux seules courses disputées à Yas Marina ? "J’aimerais beaucoup. Mais il reste encore du chemin et beaucoup de travail avant cela", poursuit, prudent, le pilote Red Bull, auteur du 4e et du 6e temps des deux premières séances d’essais libres.

Fernando Alonso est au diapason. Malgré le terrible GP d’Abou Dhabi-2010, l’Espagnol se dit dans des dispositions "fantastiques" à quelques heures de la course, "même si cela peut paraître étrange".

"Après la Corée du Sud et l’Inde, où tout était assez... chaotique, où la beauté des sites n’était pas... au top, ici c’est le cas", explique Alonso.

"Là, je suis arrivé de nuit. L’aéroport est proche du circuit. (Jeudi) matin, je me suis levé relax. J’ai fait un plongeon dans la piscine. Puis j’ai regardé le circuit depuis ma chambre, ses couleurs superbes", disserte-t-il, étonnamment optimiste.

"Malgré ce que beaucoup pensent, cette saison a été ma meilleure en dix ans. J’ai amélioré mes départs, je suis dans l’équipe qui a le plus d’expérience et, au niveau personnel, j’ai réussi à extraire davantage de la voiture que jamais", ose Alonso, 5e et 3e vendredi.


Quid de Vettel ? "J’ai l’expérience, le bagage de beaucoup d’années. Je suis dans l’équipe rêvée. Il est vrai que nous sommes maintenant à égalité avec deux titres chacun. Mais si je me projette cinq ans en avant, je préfère être à ma place qu’à la sienne", affirme l’Espagnol dans un entretien au quotidien As.

Questionné sur les sportifs auxquels il souhaiterait ressembler, l’Allemand a de son côté mentionné les tennismen Roger Federer et Rafael Nadal, le golfeur Tiger Woods ou encore son glorieux aîné Michael Schumacher. Le nom de Fernando Alonso, son pourtant digne prédécesseur, n’a pas été prononcé.

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Azmaal HYDOO