Ça commence à sentir bon pour Mitt Romney ( Photo). Mardi, il a fait un grand pas vers l''''investiture républicaine à la présidentielle du 6 novembre en remportant les primaires trois primaires du jour, dans le Maryland, Washington D.C et le Wisconsin.

Il ajoute ainsi 95 délégués à son total. Avec un peu plus de 600 grands électeurs dans son escarcelle, il dépasse ainsi la mi-parcours: 1 144 sont nécessaires pour être investi lors de la convention de Tampa, fin août. Son plus proche adversaire, Rick Santorum, est nettement distancé avec désormais 263 délégués. Newt Gingrich (140) et Ron Paul (67) sont devenus presque anecdotiques.

Parmi les trois Etats qui étaient en jeu ce mardi, le Wisconsin concentrait l''attention des commentateurs car Rick Santorum, ultra-conservateur catholique, y avait déployé l''essentiel de ses efforts et les sondages y penchaient au départ en sa faveur, ce jusqu''à la semaine dernière. La défaite de Rick Santorum va accroître les pressions s''exerçant sur lui pour qu''il se retire de la course.

Dans son discours de victoire à Milwaukee, Mitt Romney, ancien gouverneur du Massachusetts, n''a pas mentionné Rick Santorum et a vivement pris pour cible le président démocrate Barack Obama, et notamment sa politique économique et les prix élevés de l''essence.

Le triplé gagnant de mardi renforce le multi-millionaire mormon dans la perspective de la prochaine grande étape des primaires le 24 avril. Six Etats voteront à cette date. Mitt Romney est donné en tête dans cinq d''entre eux et compte mener une campagne agressive en Pennsylvanie, dont Rick Santorum fut sénateur.

En Pennsylvanie, Rick Santorum est donné en tête avec 41% d''intentions de vote par un sondage de l''université Quinnipiac. Romney arrive en deuxième position six points derrière, à 35%, d''après la même enquête d''opinion.

Barack Obama a mentionné quant à lui le nom de Mitt Romney mardi dans un discours, signe que la Maison blanche considère désormais celui-ci comme le candidat républicain de facto. Le ton vif d''Obama dans son discours et la réplique rapide et cinglante de Romney après sa victoire aux primaires, augurent des batailles électorales des mois à venir.

(Sources : 20minutes.fr & Reuters).