Pas moins de dix-huit tornades ont dévasté mercredi plusieurs Etats du centre des Etats-Unis, tuant au moins douze personnes, rapportent jeudi les autorités américaines.

Six Etats du Midwest ont été touchés par ce phénomène météorologique d''''une rare violence, le Kansas, le Missouri, le Tennessee, l''Illinois, l''Indiana et le Kentucky. L''incident le plus meurtrier s''est produit dans l''Illinois, où une tornade a soulevé une maison, dont les six occupants ont été tués lorsqu''elle est retombée, a dit le maire de Harrisburg, où le drame s''est produit. "Des centaines de maisons ont été endommagées, les dégâts se chiffrent en millions de dollars. L''hôpital est très endommagé et une dizaine de magasins sont détruits", a-t-il témoigné.

Phénomène courant aux Etats-Unis, les tornades y ont tué 550 personnes l''an dernier, dont 364 en un seul jour d''avril dans l''Alabama et le Mississippi, et 161 le mois suivant à Joplin, dans le Missouri. Photo (archives) : dévastation après une tornade en 2011. (Reuters).

Turquie : Explosion d''une bombe dans le centre d''Istanbul

L''explosion d''une bombe, jeudi 1er mars, au passage d''un car de police dans le centre-ville d''Istanbul a fait 16 blessés dont 15 policiers, ont affirmé les autorités turques qui n''ont pas évoqué des pistes concernant les auteurs de l''attentat.

L''explosion a eu lieu dans le quartier de Sütlüce, près d''un immeuble abritant le siège régional du Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) au pouvoir en Turquie. Il  s''agissait d''une bombe contrôlée à distance qui a explosé au passage d''un véhicule de service transportant 21 policiers, a déclaré le chef de la police d''Istanbul, cité par l''agence de presse Anatolie. Plusieurs groupes kurdes, d''extrême gauche et islamistes ont par le passé commis des attentats à la bombe à Istanbul. La dernière explosion criminelle importante à Istanbul remonte à mai 2011, et avait fait huit blessés dont un policier. Elle n''avait pas été revendiquée. (Le Monde.fr & AFP).

Deux soldats de l''Otan tués en Afghanistan

Deux soldats de l''Otan ont été tués par un militaire et un civil afghans qui ont retourné leurs armes contre eux dans le sud de l''Afghanistan, a indiqué l''Isaf, la force de l''Otan. Six militaires étrangers, dont au moins quatre Américains, ont été abattus par leurs collègues afghans en une semaine après l''incinération d''exemplaires du Coran dans une base militaire américaine et de très violentes manifestations antiaméricaines qui ont suivi.

Quatre soldats américains avaient été tués cette semaine, dont deux conseillers samedi dans leur bureau du ministère de l''Intérieur à Kaboul, l''un des endroits les plus sécurisés du pays, plombant la confiance entre les forces de sécurité afghanes et étrangères. Des exemplaires du livre sacré de l''islam ont été brûlés dans la nuit du 20 au 21 février dans la base militaire américaine de Bagram (nord de Kaboul), provoquant de très violentes émeutes antiaméricaines ayant fait, au total, 30 morts et plus de 200 blessés.

Le Conseil des droits de l''homme de l''Onu condamne la Syrie

Le Conseil des droits de l''homme de l''Onu a adopté jeudi la résolution condamnant la violence en Syrie et appelant à la fin des attaques contre les civils par 37 voix contre trois, trois autres pays s''étant abstenus.

La Russie et la Chine, qui avaient opposé leur veto au Conseil de sécurité de l''Onu à une résolution appelant au départ de Bachar al Assad, ont aussi voté contre le texte présenté aux 47 membres de l''organisme onusien par les pays du Golfe avec le soutien de la Turquie, de l''Union européenne et des Etats-Unis.La résolution condamne "les violations généralisées et systématiques des droits de l''homme et des libertés fondamentales par les autorités syriennes". Ces violations incluent notamment les bombardements de quartiers résidentiels qui ont tué "des milliers de civils innocents", les exécutions sommaires, le meurtre et la persécution des manifestants et la mort de journalistes syriens et étrangers. (Reuters)

L''ambassadeur syrien auprès de la mission des Nations unies à Genève a boycotté les débats entamés mardi. Quatre autres pays n''ont pas pris part au vote.