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En pèlerinage en Inde depuis deux ans, Pritam Bissoonauth est emporté par le Gange

29 mai 2012, 00:00

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En pèlerinage en Inde depuis deux ans, Pritam Bissoonauth  est emporté par le Gange

 Le corps de ce Mauricien de 37 ans (photo) a été repêché, ce mardi 29 mai 2012, entre New Delhi et Faridabad, en Inde. Cet adepte du mouvement Hare Rama Hare Krisna a été emporté par un tourbillon alors qu’il faisait ses prières samedi dernier.

Il était en quête de spiritualité, c’est la mort qui aura trouvé. L’enseignant mauricien Preetam Bissoonauth est mort noyé dans le Gange, la rivière sacrée indienne, le samedi 26 mai 2012. Son corps n’a été repêché que ce mardi 29 mai.

Parti dans la Grande péninsule depuis bientôt deux ans avec d’autres dévots de la branche mauricienne de l’International Society for Krishna’s Consciousness (Iskcon), cet homme de 37 ans a été emporté par un tourbillon alors qu’il faisait ses prières. Selon les témoins sur place, il s’était aventuré vers le centre du fleuve situé dans la région située entre New-Delhi et Faridabad quand le drame s’est produit.

Ancien employé du collège Hamilton, à Mahébourg, cet habitant de St-Hubert, un village du Sud de l’île situé à côté de Riche-en-Eau, était à son deuxième pèlerinage en Inde. Très pieux, il avait fait le voyage il y a sept ans. Durant ces deux dernières années passées en terre indienne, Preetam Bissoonauth a visité plusieurs temples.

Ses proches sont accablés par la terrible nouvelle, d’autant que le malheureux laisse derrière lui un enfant de six ans. Ils déplorent davantage le fait qu’ils n’ont été alertés de sa noyade que 24 heures après les faits. Son épouse, sa mère, sa sœur ainsi que son beau-frère prennent l’avion ce mercredi 30 mai pour rallier l’Inde.

Comme la dépouille du disparu est dans un état de décomposition avancée, ses proches ont pris la décision d’organiser ses derniers rites en Inde, pays qu’il vénérait. « Cela été un très grand choc pour nous tous. Nous avions du mal à réaliser qu’il ait perdu la vie dans de telles circonstances », déclare Anil Buantoa, beau-frère de Preetam Bissoonauth.

La mère du défunt est inconsolable. Elle a perdu son cadet il y a trois ans, après une longue maladie. « Mon fils était tout ce que j’avais », pleure-t-elle.

Au sein du mouvement local d’Iskcon, c’est la consternation. Selon un porte-parole, c’est la première fois qu’un tel drame frappe la congrégation. Cette partie de la rivière où l’accident a eu lieu, dit-il, est très fréquentée par des dévots mauriciens.