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En liberté conditionnelle, il aurait envoyé une femme à l’hôpital

4 mars 2013, 00:00

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En liberté conditionnelle, il aurait envoyé une femme à l’hôpital

Trois côtes fracturées. Pour avoir garé sa voiture derrière celle de son voisin. Varsha (prénom fictif), une sexagénaire habitant Palma, aurait été agressée par son voisin suite à une vive dispute.

En liberté conditionnelle, étant suspecté dans une affaire d’assassinat, il aurait saccagé la voiture de la sexagénaire avec l’aide d’un complice. Ce dernier a tenté de violer la fille de Varsha, âgée de 18 ans.

Toute l’affaire remonte au mercredi 20 février 2013. Il était aux alentours de 15 heures lorsque Varsha, qui était allée faire ses courses avec sa fille, rentrait chez elle. Pour y accéder, elle devait emprunter une ruelle commune. Or, celle-ci était obstruée par un tout-terrain appartenant à son voisin.

La sexagénaire aurait alors demandé à la tante du suspect si elle pouvait garer sa voiture à l’arrière du véhicule, le temps de décharger ses provisions. La tante aurait accédé à sa requête.

Toutefois, à peine la sexagénaire s’était-elle garée que son voisin s’en serait pris à elle, lui hurlant d’enlever immédiatement sa voiture. Varsha aurait tenté de lui expliquer qu’elle en avait informé sa tante, en vain. Ne voulant rien entendre, le voisin se serait mis à injurier sa tante. Le ton est vite monté.

Et, craignant que les choses dégénèrent, mère et fille devaient regagner leur voiture. Mais alors qu’elle s’apprêtait à y entrer, la sexagénaire aurait été projetée au sol par le suspect. Elle se serait blessée avec la portière. Elle a dû être conduite à l’hôpital.

Un proche du voisin aurait, quant à lui, tenté d’extirper la fille de la sexagénaire de la voiture. Cette dernière a néanmoins pu se réfugier chez la tante du présumé agresseur. Mais l’homme l’aurait suivi et aurait tenté d’abuser d’elle.

La tante se serait alors interposée, chassant le présumé violeur de chez elle. Il serait allé rejoindre son complice, avant de saccager la voiture de Varsha.

Cette dernière dit avoir tenté d’appeler le poste de police à cinq reprises. C’est son fils qui s’est finalement rendu au poste. Plus tard, des policiers sont arrivés sur les lieux.

La sexagénaire déplore qu’aucune action n’ait été prise contre son présumé agresseur jusqu’ici. Celui-ci avait été arrêté l’année dernière, dans le cadre d’une affaire d’assassinat.

Il aurait coincé la tête de sa victime à travers la vitre d’une voiture, avant de la projeter sur l’asphalte, suite à une dispute devant une boîte de nuit à Vacoas.