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Dream Construction sanctionnée pour des échafaudages défectueux sur un chantier à Candos

18 novembre 2011, 00:00

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Dream Construction sanctionnée pour des échafaudages défectueux sur un chantier à Candos

Face au manque de responsabilité des entrepreneurs, le ministère du Travail sévit. La société Dream Construction a été interdite d’opération à cause du non-respect de normes de sécurité sur un chantier à Quatre-Bornes.

Opération coup de poing du ministère du Travail. Les opérations sur un chantier de construction à Quatre-Bornes ont été interrompues, le jeudi 17 novembre. Des inspecteurs du ministère du Travail ont effectué une descente sur le site de construction qui se situe à l’arrière de la Colline Commercial Centre.

Les professionnels en matière de sécurité ont noté que l’échafaudage dressé pour le bâtiment de cinq étages n’était pas stable. Selon le constat des inspecteurs, la structure s’avère très dangereuse pour les ouvriers.

Le responsable du chantier, Gitry Lacour, avoue qu’il y avait bien des failles dans l’échafaudage. « Il manquait des barres et il y a des équipements utilisés qui n’étaient pas aux normes. Mais nous ne savions pas que ces matériaux ne pouvaient plus servir à connecter les barres », explique Gitry Lacour. Il ajoute que les travaux devraient reprendre d’ici trois semaines, le temps de tout régler.

De son côté, le ministre du Travail est catégorique. Il n’est pas question de laisser passer ces manquements. « Certains opérateurs trouvent que le ministère est trop sévère. Mais mes inspecteurs suivent mes directives. On ne peut pas jouer avec la vie des gens », explique Shakeel Mohamed.

Ce dernier précise que cela fait deux mois que les sanctions sont plus rudes. Auparavant, les inspecteurs accordaient des contraventions. « Mais à présent on va directement au Prohibition Order et un procès est intenté aux responsables », affirme le ministre du Travail.

Même les inspections se font plus régulièrement. Les inspecteurs au ministère du Travail ont à leur disposition une liste des lieux de travail les plus à risques. Des sociétés telles que les imprimeries, les usines de textile, les teintureries ou même les usines sucrières sont en priorité sur cette liste.

Le ministre prévient les opérateurs de ces secteurs que la sanction à Dream Construction est loin d’être la dernière. « D’autres vont suivre. Il y a une longue liste de sociétés qui sont dans notre collimateur », lance Shakeel Mohamed.